Le MacBook Air au quotidien

Testé comme machine unique pendant un week-end, j’ai pu jouer plus avant avec le MacBook Air. L’engin se comporte tout à fait décemment, ses performances se rapprochant du MacBook (lire à ce sujet les tests de performance réalisés par les confrères de MacPlus). Bien évidemment, vous allez galérer si vous poussez plus loin qu’iLife, de la bureautique ou du mail. Inutile de vouloir transformer l’Air en machine principale : ses performances globales, les limitations du disque dur, le manque de ports… n’en font pas un candidat idéal pour remplacer votre iMac.

J’ai toutefois pris plaisir à utiliser l’engin, si on le cantonne à des tâches ne nécessitant pas une puissance de calcul brute (surfer sur internet, pondre des actus pour iTrafik et MacPlus, écouter OuïFM, recadrer des images, … le tout en mobilité). Alors certes, on peut utiliser des logiciels “pro” tels que Photoshop ou InDesign. Il est tout à fait possible de travailler avec l’Air, mais vous verrez fréquemment la petite roue multicolore du curseur… Ceci dit, en tant que machine de complément, avec qes 2 Go de Ram intégrées (et qu’on ne pourra pas changer…) et sa vitesse du bus (800 Mhz), ce MacBook offrira des performances tout à fait adaptées et ma foi, honorables.

On entend parfois le MacBook Air, mais le niveau de bruit reste très honorable. Comme ses camarades, il chauffe en particulier du côté gauche (là où se trouve la batterie), mais vous ne risquez pas la brûlure au troisième degré.

Pour ceux qui donnent dans la vidéo (au-delà d’iMovie, s’entend), l’Air n’est par contre clairement la machine que vous attendiez, surtout en l’absence d’un port Firewire.

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