Un bel engin
MacBook Air d’Apple
Prix : 1699/2868 euros
Dispo : 80 Go/Core2Duo à 1,6 Ghz ou 64 Go SSD/Core2Duo 1,8 Ghz
Glop :
– Design, finesse, légèreté
– Superbe écran
– Clavier rétro-éclairé
– Trackpad multitouch
– Un vrai Mac : pas de compromis logiciel
Pas glop :
– Disque dur trop léger lui aussi
– Un seul port USB
– iSight
– Tarif
La boîte est aussi luxueuse que le prix qu’il vous faudra acquitter pour acquérir la merveille : c’est du grand art, on dirait le packaging de l’iPhone, mais en plus grand. Carton très épais, tout de noir vêtu avec quelques pommes qui brillent et à l’intérieur, une promesse de finesse et de légèreté : le MacBook Air.
Et de légèreté, il en est effectivement question jusque dans le contenu de la boîte, qui ne propose qu’un chargeur secteur deux prises (une de terre avec rallonge, une normale), un livret de présentation rapide mais bien fichu, un chiffon, des adaptateurs pour le port mini-DVI, et une pochette contenant des DVD d’installation ainsi que les habituels autocollants et livrets de garantie divers. C’est tout ? Et oui, on n’a même pas droit à la petite télécommande pour FrontRow, qui n’aurait pas coûté bien cher à glisser dans le paquet. Il faudra donc se contenter du MacBook proprement dit, qui va nous occuper un bon moment !
L’objet en lui-même est effectivement fort réussi. Une feuille d’aluminium assez épaisse pour une feuille, mais réellement d’une finesse à toute épreuve comparé aux autres portables du marché. L’Air est très fin à l’avant et “gonfle” à l’arrière, c’est qu’il fallait bien trouver une petite place pour caser toute l’électronique ! Et puis ainsi, le clavier est légèrement penché, ce qui est plus agréable pour la frappe.
J’avais émis à l’époque un doute quant à la taille de l’Air, que je trouvais un peu grand. Las, une fois véritablement en main et posé sur le bureau au milieu du bazar du quotidien, il prend très peu de place et se révèle bien moins encombrant que mon sémillant PowerBook Titanium.
Pesant un peu plus d’un kilo, le MacBook se prend aisément par la main et se manipule d’un rien, un peu à la manière d’un livre qu’on prend et qu’on case dans un coin. Rien à voir avec les autres modèles de MacBook qu’il est impossible de louper dans un bureau ! Mais c’est lorsqu’on l’ouvre que toute l’attention se concentre sur l’engin…
Pas de mécanique trop lourde ni d’aimant pour bloquer l’ouverture du coquillage, mais un simple mécanisme permettant de conserver l’intégrité du portable. La première chose qui frappe à l’ouverture, c’est… l’espace autour de l’écran, autour et entre les touches. Il semble qu’Apple ait dû “étaler” l’électronique nécessaire pour assurer la plus grande finesse au MacBook. À moins que Cupertino ne s’en garde encore sous le coude pour nous pondre le portable le plus fin et le moins large au monde !
Ce qui est bien avec cet espace, c’est qu’on ne se sent pas confiné comme sur un ultra-portable. On a de la place pour s’exprimer, poser les mains… L’écran, glossy jusqu’au trognon, renvoie l’image de votre tête qui n’en revient pas d’un tel ordinateur ! Au-dessus, trône une iSight sur laquelle on reviendra.
Le clavier, tout en touches noires, rappelle celui du Titanium, ou du MacBook (mais en noir). La frappe se révèle intuitive, rapide et sans bavures. Point de logo Apple sur la touche Command, hélas, mais un immense trackpad sur lequel nous disserterons plus avant.
Sur le côté droit de la coque, habilement intégrée, se trouve la trappe aux trois maigres ports : USB, jack et micro-DVI. Comme on le sait, point d’Ethernet, exit le Firewire… Mais le MacBook Air ne saurait prétendre au titre de machine principale.
– Suite – Le MacBook Air au quotidien