L’iPod touch sur les traces de la DS
L’iPod touch est une remarquable réussite commerciale pour Apple : lors de la présentation des résultats financiers du second trimestre, Tim Cook a indiqué que 37 millions de terminaux tactiles étaient en circulation – 20,79 millions d’iPhone (+3,79 millions par-rapport au trimestre précédent), et 16,21 millions d’iPod touch. Cette masse critique offre un marché très intéressant pour les éditeurs et les développeurs d’applications, et notamment pour le secteur du jeu mobile, qui représente le catalogue de logiciels le plus important sur l’AppStore.
Il commence à devenir intéressant de comparer les ventes des terminaux tactiles d’Apple avec l’autre console tactile du marché, la Nintendo DS, dont la dernière itération (la DSi) vient d’ailleurs marcher sur les plate-bandes d’Apple avec un lecteur audio, un navigateur web et une boutique d’applications.
Nintendo a écoulé 31,43 millions de DS l’an dernier, soit 7,86 millions d’exemplaires par trimestre – Apple a distribué 7 millions de terminaux tactile lors du précédent trimestre. Inutile de dire que ce succès est observé de très près chez les pontes du jeu vidéo, chez Nintendo et chez Sony, dont la PSP n’a jamais connu les faveurs du public.
Comme d’habitude, les analystes n’ont rien vu venir, allant même en 2007 douter de l’aspect «console de jeu» de l’iPod touch. Charles Wolf, analyste chez Needham, bat aujourd’hui sa coulpe : «Il est maintenant clair que le touch est devenu une plate-forme de jeux viable». D’ailleurs, «nous pensons que les applications devraient commencer à porter les ventes de l’iPod touch, spécialement chez les jeunes amateurs de jeux». Reste que chez Nintendo, les jeux de très grande qualité sont légion. Le catalogue de jeux de l’AppStore est certes conséquent, mais n’a pas encore atteint la maturité de celui de la DS… Source