1995, la révolution Homework débarque
Les Daft Punk. Quand on prononce ce nom, c’est un peu comme si on parlait du patrimoine musical français, au même titre qu’un Patrick Bruel ou autre Brassens. Car les Daft Punk, c’est un peu à l’électro mondial ce qu’a été Pavarotti à l’opéra. A travers 4 articles, dont celui-ci constitue le premier, je vais vous parler du duo de robots le plus connu de la planète. Cette fois-ci donc, une rapide biographie et la présentation de leur premier album : Homework. Attention au spoil, vous risquez de voir les Daft sans casque 😉 !
Les Daft Punk. Quand on prononce ce nom, c’est un peu comme si on parlait du patrimoine musical français, au même titre qu’un Patrick Bruel ou autre Brassens. Car les Daft Punk, c’est un peu à l’électro mondial ce qu’a été Pavarotti à l’opéra. A travers 4 articles, dont celui-ci constitue le premier, je vais vous parler du duo de robots le plus connu de la planète. Cette fois-ci donc, une rapide biographie et la présentation de leur premier album : Homework. Attention au spoil, vous risquez de voir les Daft sans casque 😉 !
– Daft Punk : petite biographie
A la base les Daft Punk, c’est la rencontre de deux lycéens, Thomas Bangalter (né en 74) et Guy-Manuel de Homem Christo (né en 75), qui ne foutaient pas grand chose mais qui avaient une passion commune, la musique. A l’époque, il est courant pour les audiophiles d’aller de se promener dans les disquaires de Paris afin d’y dégoter le son novateur underground/techno/électro. Ils forment alors un groupe de rock, Darlin’, avec Laurent Brancowitz (qui par la suite deviendra guitariste de Phoenix). Ils parviennent à enregistrer un single chez le label indépendant Duophonic, début 93. Mais c’est un flop, il ne se vend qu’à 1500 exemplaires. Le magazine Melody Maker, alors référence du rock chez la perfide Albion les qualifie de punk timbré, c’est à dire Daft Punk !
Mais ce n’est là que le commencement. Après un été passé dans les clubs d’Ibiza, Darlin’ se disloque et, peu à peu, Thomas et Guy-Manuel s’intéressent de plus en plus à la techno. Lors d’une rave à Eurodisney cette même année 93, les Daft Punk décident de présenter un morceau The New Wave aux écossais du label techno Soma. Ceux-ci, séduit par le son leur permettent de sortir un nouveau titre Da Funk. C’est la clé du succès : cet électro à la française séduit les critiques et le titre commence à être de plus en plus diffusé dans les clubs d’Europe. Ils enchainent alors les premières parties des Chemical Brothers et dans la foulée, sortent leur premier album, Homework, qui finira disque d’or en France et à la 3e place dans les charts. S’ensuivront deux albums studios et de nombreux succès. Mais ça, on y est pas encore !
– Homework
Encore aujourd’hui, le premier album des Daft sorti en janvier 1995, Homework, reste une référence en matière de musique électronique, tant par le son qui oscille entre techno pure et rock est si particulier. Si on a pu parler de French Touch en ce qui concerne la musique électronique française, alors Homework en est l’album phare. De Daftendirekt, qui répète inlassablement «Da Funk back to the punk come on» à Da Funk et ses sons de guitare déformés. Du cultissime Around The World presque disco au violent Rollin’ & Scratchin’. Cet album vient en 16 chansons de révolutionner la manière de concevoir la pop, le rock et l’électro. Rien de moins. Certes, on peut ne pas forcément tout aimer mais il y a fort à parier que au moins un morceau sur cet album ne vous a pas laissé indifférent. Et quand vous faites parti de ceux qui apprécient l’album dans son “entièreté”, vous êtes alors comblé.
Les immanquables :
– Da Funk
– Around The World
– Fresh
– Revolution 909
Et si on a cette impression, c’est aussi par l’image dégagée par les Daft. Qui ne se souvient pas du clip psychédélique Around The World, ou chaque rythme (batterie etc) est chorégraphié par une momie ou un squelette ? Ou encore Da Funk, avec cet homme à la tête de chien ? C’est donc sur ces deux clips que je vais vous laisser, pour l’instant 😉
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