Des chiffres pas glorieux pour l’industrie du disque

Vous rendez-vous compte ? Patrick Bruel n’a écoulé que 100 000 exemplaires de son dernier album, et pour Florent Pagny, c’est pire encore puisque l’ennemi du fisc n’a vendu que 40 000 galettes de son petit dernier. La faute à qui ? Certainement pas à la qualité intrinsèque de ces deux grands artistes, non non non, mais bien évidemment des méchants pirates, qui n’ont que ça à faire de télécharger illégalement ces deux productions de talent. Ben tiens. C’est ce qui transpire de la présentation des derniers chiffres de vente du dernier trimestre par le Snep : le marché du disque français a en effet chuté de 12%. Et ce, malgré la bonne tenue du chiffre d’affaires des sonneries et autres ventes immatérielles (celles-ci ne représentent que 5% du CA global). Un dernier petit mot du vice-président du Snep, Christophe Lameignère, pour expliquer cette brutale chute : “Le débat sur la loi DADVSI a eu un gros impact sur les consommateurs, qui ont beaucoup téléchargé (illégalement, NDLR) à ce moment-là, comme s’ils se disaient : ‘dépêchons-nous avant la fin’“. Bravo Christophe, bien vu.