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L’USB 2.0 a 25 ans et n’est toujours pas mort

Une techno vintage mais terriblement tenace.

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© Pexels / Matthias Zomer

En avril 2000, le monde découvrait l’USB 2.0. Avec ses 480 Mb/s de débit théorique, cette interface promettait – et tenait – une vitesse de transfert révolutionnaire pour l’époque. Bien moins coûteux que le FireWire qu’Apple poussait alors, plus simple que les antiques ports parallèles et séries, l’USB 2.0 s’est imposé presque naturellement. Et contre toute attente, un quart de siècle plus tard, il est encore bien vivant.

Pourquoi l’USB 2.0 refuse de mourir

Quand il fut présenté, ses vitesses de transfert semblaient venir d’une galaxie lointaine, éclipsant les 12 Mb/s poussifs de l’USB 1.1. Toutefois, il aura fallu attendre 2002 pour voir VIA Technologies (l’un des principaux fournisseurs de chipsets pour PC de l’époque) intégrer la norme sur ses cartes mères, et encore un an de plus pour qu’Apple équipe ses Mac. Intel, pourtant à l’origine du standard, a traîné jusqu’en 2004 pour généraliser l’adoption.

À l’époque, même les systèmes d’exploitation avaient du mal à suivre : Windows XP n’a pleinement supporté l’USB 2.0 qu’à partir de son premier Service Pack. Résultat, le standard a mis du temps à s’imposer… mais une fois installé, il a transformé durablement notre manière de connecter imprimantes, souris, claviers et disques durs externes.

Ce n’est pas la nostalgie qui le maintient omniprésent encore de nos jours. Pour des périphériques comme les claviers, les souris ou encore certaines imprimantes, des débits plus rapides sont inutiles. Son coût d’implémentation dérisoire par rapport aux standards concurrents, sa compatibilité massive et son coût très faible en font un choix logique pour des millions d’appareils. L’USB 2.0 a aussi été capable d’évoluer en douceur, avec l’arrivée des Micro-USB et Mini-USB, sans jamais perdre ce qui faisait son attrait : la simplicité.

Un standard dépassé… mais toujours bien vivant, même chez Apple

Aujourd’hui, le futur de l’USB se conjugue en gigabits et en multiplications de ports Thunderbolt, avec USB4 v2.0 promettant des débits jusqu’à 80 Gb/s. Pourtant, l’USB 2.0 refuse de quitter la scène. Même Apple, qui aime habituellement pousser ses utilisateurs vers les dernières technologies dès que possible, n’a pas complètement tourné la page de l’USB 2.0.

Sur les iPhone 16, 16 Plus et l’iPhone 16e, le port USB-C est bien là pour se conformer aux standards modernes… mais derrière ce nouveau connecteur se cache encore l’ancienne vitesse de 480 Mb/s. Pas de transfert ultra-rapide ici : sur ces modèles, Apple a préféré conserver la norme USB 2.0. Un choix étonnant au vu de la puissance de ces téléphones, mais c’est ainsi.

Dans l’industrie tech, tout ce qui brille finit par rouiller. Mais il existe quelques exceptions, de vieux standards qui encaissent les modes sans broncher. L’USB 2.0 est de ceux-là : il ne court plus après les records d’une époque obsédée par le « plus vite, plus fort, plus neuf », il n’en a plus besoin. Il a déjà largement fait ses preuves et restera certainement là encore un moment. Joyeux anniversaire !

  • Lancé en 2000, l’USB 2.0 a transformé la connectique par sa simplicité et son faible coût.
  • Malgré des débits bien plus lents que les standards actuels, il reste omniprésent dans nos appareils.
  • Même les derniers iPhone 16 utilisent encore cette norme pour certains modèles, preuve de sa longévité.
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