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Une ingénieure accuse Apple de l’avoir intoxiquée

Ashley Gjovik mène un combat sans répit contre Apple depuis son licenciement.

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L’ancienne employée Apple, Ashley Gjovik, devenue lanceuse d’alerte peu de temps après son éviction, fait une nouvelle fois parler d’elle aujourd’hui. En 2020, l’ingénieure dénonçait les conditions de travail chez Apple, et plus particulièrement celles des femmes. Elle a été à l’initiative d’un mouvement de contestation ayant poussé plus de 200 personnes à témoigner contre Apple, pour du harcèlement et/ou du sexisme.

Comme précisé dans un précédent article sur le sujet : il est toutefois bon de noter que sur tous les témoignages, seulement une quinzaine proviennent d’employés, ou d’ex-employés travaillant directement chez Apple. Le reste concerne des sous-traitants. Ces chiffres sont à mettre en parallèle avec les 12 000 collaborateurs opérant à l’Apple Park de Cupertino.

Ashley Gjovik mène depuis son licenciement un combat sans répit contre Apple. Elle a obtenu gain de cause concernant certains chefs d’accusations, mais pas contre le principal : le mauvais traitement qu’elle aurait enduré chez Apple. D’autant plus que les faits étaient sur le point d’être prescrits en septembre 2023, mais elle a décidé de porter une nouvelle fois plainte, avec de nouveaux éléments contre Apple.

Elle change de stratégie

On suppose qu’étant donné qu’elle n’a pas obtenu gain de cause concernant son mauvais traitement chez Apple, elle accuse désormais la firme à la pomme de l’avoir intoxiquée avec des produits chimiques en 2020. Dans une récente publication sur Mastodon, elle partage :

En 2020, j’ai failli mourir d’une mystérieuse exposition à des produits chimiques industriels dans mon appartement. Plus tard, en 2023, j’ai découvert que mon employeur déversait des déchets toxiques dans les fenêtres de son appartement depuis son usine de semi-conducteurs Skunkworks voisine.

La femme a prévenu l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis, qui vient de lui délivrer son rapport d’analyse vendredi dernier. Le rapport présente 19 violations potentielles de la réglementation, dont la moitié ont déjà été réglées depuis l’inspection. Le rapport ne signale rien d’alarmant, le site Apple de Santa Clara est toujours opérationnel et n’a reçu aucune sanction.

Certains voient la lanceuse d’alerte comme un « cas désespéré », qui souhaite à tout prix obtenir un dédommagement de la part d’Apple. Aux États-Unis, le montant des dommages et intérêts peuvent être colossaux, et atteindre plusieurs millions de dollars, comme ça a été le cas pour madame Johnson.

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