MacBook : le gros test

Nous sommes le 20 juin 2006 lorsque mon compte en banque bien rempli, je me décide à acheter mon MacBook. Décision mûrement réfléchie (je l’expliquerais plus tard). Je vais donc sur l’Apple Store pour commander mon MacBook puis chez Macway pour commander de la ram. Voyons ça plus en détails.

L’Apple Store :

Pourquoi ai-je commandé sur l’Apple Store ? Pour bénéficier de la réduction étudiante et pour éviter d’avoir à bouger de chez moi ;-). Il est donc 19h30 quand j’effectue mon achat, considérons donc ma
commande comme du 21 juin au matin. Sur le Store, je choisis donc le Mac Book à 2 ghz que j’upgrade à 80 Go de disque dur. Je ne touche pas à la ram que je commanderais plus tard chez Macway.

Passé le paiement, ô combien délicat, ma commande est enregistrée, je reçois donc un mail récapitulatif de ma commande, m’indiquant un lien qui me permettrait de suivre l’avancement des opérations. Dès lors, je ne vous explique pas que cette fameuse page fut la page que j’ai le plus visitée pendant deux jours.

Mon MacBook a nécessité deux jours et demi pour être produit.

Vendredi 23 juin au matin, je recois un mail m’informant de l’expédition de mon colis (quelle joie !) contenant lui aussi un lien me permettant de pister mon MacBook.

Ce-dernier est pris en charge par la société de logistique TNT International. Mon MacBook est donc parti de Shuzou pour arriver à Amsterdam (Pays-Bas) puis rejoindra ma maison après un long voyage.

Macway :

Macway bénéficie d’une très bonne réputation sur le web. Chose que je comprends amplement. En effet, contrairement aux 500 euros qui m’étaient demandés pour offrir à mon MacBook 2 barettes de 1 Go de ram, Macway me propose la même chose pour 104 euros la barette. Macway propose sur le web le meilleur rapport qualité prix. Je vous mets au défi de trouver moins cher !

Ma commande passée juste après mon achat sur l’Apple Store, c’est à dire vers 19h30 je ne m’attends à ce que ma commande soit validée dans l’instant. Je recois donc un mail récapitulatif de ma commande. Là aussi, je peux à tout instant la suivre. Le 22 juin au soir ma commande n’a pas été traitée. Je m’en étonne et décide d’envoyer un mail au service clientèle du site. C’est pas tellement que je m’inquiète, mais bien pour tester le service. On me répond dans les 10 minutes, et on m’indique de ne pas me faire de soucis : mon colis partira dans la soirée. Ok. Jeudi 22 juin, je recois un mail m’indiquant l’expédition de mon colis, celui-ci se trouve aux alentours de Strasbourg (magasin de Macway) et est acheminé par Collisimo. Vendredi 23 juin, je recois mon colis.

Le paquet est parfaitement emballé, la ram est en sécurité.

Il est donc important de relever la grande qualité du service de Macway.

Réception du Macbook et déballage :

Réception du carton discret qui ne laisse rien présager de son contenu.

Le carton du MacBook est protégé en ses coins par du polystyrène.

À l’intérieur: l’Apple Remote, le chargeur, l’adaptateur, le CD d’installation, le guide d’utilisateur et… le MacBook (quand même).

Les deux cables associès sont d’une longueur de 4 mètres. C’est très pratique.

Le MacBook est bien protégé, tout comme son écran.

Caractéristiques :

– Écran panoramique de 13,3 pouces

– Résolution de 1 280 x 800

– Intel Core Duo à 2 GHz

– 2 go de mémoire (2 modules SODIMM de 1 go)

– Disque dur Serial ATA de 80 Go à 5 400 tr/mn)

– SuperDrive (DVD±RW, CD-RW)

– Une nouveauté appréciable par rapport à l’iBook, c’est de pouvoir connecter un écran externe afin d’étendre la surface d’affichage de son bureau et non plus seulement de dupliquer l’écran principal. C’est le fameux “mode étendu”. Pour cela, vous devrez acquérir en plus un adaptateur mini-DVI vers DVI ou vers VGA vendu uniquement via l’Apple Store pour 19 euros.

– Intel Graphics Media Accelerator 950 (64 Mo mémoire partagée)

– Lecteur optique à chargement latéral

– Connectivité sans-fil AirPort Extreme (802.11g) 54 Mbps intégrée

– Entrée/sortie audionumérique et analogique

– Ports FireWire 400 et USB 2.0

Retrouvez toutes les caractéristiques du Macbook ici.

Ajout et changement de ram :

L’opération a été grandement simplifiée par la volonté d’Apple. Le disque dur est lui aussi facile à changer mais ça sera pour plus tard. Revenons-en à la ram. Je dois avouer que c’est pas super facile de démonter les vis. Il faudra vraiment un tournevis adapté, c’est à dire petit à tout point de vue. La procédure est clairement expliquée avec des schémas dans le manuel de l’utilisateur. Bon, vous me direz qu’il y a la théorie et la pratique. Au cas ou vous auriez mal inséré la Ram, vous vous en rendriez compte dès le premier allumage puisque le MacBook ne démarrerati tout simplement pas. Si vous n’avez rien abimé, redémontez le tout tranquillement et regardez où ça coince. Bon tout va bien, la ram est correctement montée, le gain de perfs est assez évident, rien qu’au démarrage on le ressent.

Mise en marche, installation Mac OS X :

Au premier allumage, il va falloir répondre à des petites questions toutes simples pour correctement configurer le MacBook. Rien de compliqué en soi.

Mac OS recherche dès cette étape les réseaux qui vous entourent. Vous sélectionnez le votre, rentrez la clé Wep et c’est gagné.
On apprécie aussi la possiblité de se prendre en photo directement avec l’iSight pour enregistrer l’image attribuée à votre session.

Le clavier :

Le clavier a un goût assez rétro. Personnellement, j’adore. Il est assez discret au niveau du bruit de frappe. Au début, il m’a fallu un temps d’adaptation mais maintenant ça roule, enfin ça tape. À l’usage il est très confortable. La poussière peut s’inscruster entre les touches mais cela ne posera pas de problèmse aux Macusers qui, sont, rappelons-le, maniaques… 😉

Le clavier blanc se voit suffisament dans le noir grâce à l’intensité de l’écran (même très basse).

Bien noter que le clavier est intégré à la coque. Il ne peut être désolidarisé de la coque du MacBook.

L’iSight et Photobooth :

L’iSight est vraiment un plus par-rapport aux portables PC. Elle est discrète, on viendrait même a l’oublier. La qualité de l’image est au rendez-vous même si on observe un petit temps de latence. Là encore, c’est inévitable avec ce genre de technologie.

Photobooth, le gadget ultime. On rigole au début puis on s’amuse avec les amis mais il arrive un moment où l’on oublie cette petite application. Eventuellement dans un moment de solitude… Je ne dis pas… 😉

Prise MagSafe

La prise Magsafe est vraiment efficace. Pour l’avoir involontairement testée, ça marche ! Ce qui est pratique c’est qu’il n’y a pas de sens pour l’enfoncer (la magnétiser). Dans le noir c’est efficace. Et puis avec cette prise on ne risque de casser les broches puisqu’il n’y en a pas.

FrontRow et la télécommande Apple Remote :

Le petit gadget qui fait plaisir. Petite présentation du Média Center d’Apple. Personnellement, à part pour frimer devant les amis, FrontRow ne m’est pas utile. Mais il est très pratique pour mettre en avant la qualité de l’écran du MacBook… On retrouve dans la télécommande le savoir-faire d’Apple au niveau du design. FrontRow est fluide, je n’ai noté aucun ralentissement, excepté les temps de chargement des vidéos en streaming, inévitablement.

Bref, FrontRow c’est beau. Le diaporama de photo avec une chanson (sortie de nulle part) en bruit de fond et des effets de transition est bien agréable. La télécommande, c’est de l’Apple simple et efficace.

Fermeture magnétique :

Le seul petit regret est que lorsque vous ouvrez le Macbook, vos doigts se trouvent sur l’iSight.

Chaleur :

En lui-même, le MacBook ne chauffe pas énormément. Ses deux points chauds sont situés respectivement aux alentours du Magsafe et au niveau de l’extraction de chaleur situé tout le long du bas de l’écran.

Le ventilateur est quasiment inexistant, en l’utilsant normalement je ne suis même pas sûr qu’il se soit déclenché au bout de 10 minutes. Quand bien même celui-ci fonctionne il se fait relativement discret.

MAJ: Voir cet article

Esthétisme et finition :

Contrairement à l’iBook, le Macbook ne fait pas plastique, il n’est pas “cheap”. Je me souviens toujours du dégout que j’avais eut lorsque j’avais vu pour la première fois l’iBook. C’est surtout les sorties de baffes qui m’avaient rebutées. Mais là, le Macbook est vraiment beau.

La qualité de finition est au rendez-vous. Il n’y a rien qui bouge, excepté peut-être le Trackpad qui aurait pu être plus soigné. Sinon, tous les connecteurs sont proprement fixés.

Le Trackpad est une pure merveille. D’abord assez silecieux mais ensuite très ingénieux. C’est un plaisir de pouvoir rapdiment scroller une page de bas en haut ou de gauche à droite (Deux doigts en même temps). Ensuite la possiblité de retrouver le click droit est vraiment pratique (cf”Astuces”).

L’avantage de la coque blanche, c’est que les micros-rayures inévitables se voient moins. Au niveau du fameux jaunissement, personnellement quand je vois le plastique utilisé je me demande comment il peut se décolorer. Toutes les photos de ces jaunissements ne sont pas très nettes, alors je serais tenté de croire au fake mais bon, apparemment ça n’est pas le cas.

Les hauts-parleurs du MacBook sont situés derriere. Apple utilise l’écran pour que le son revienne dans les oreilles de l’utilisateur. Au niveau de la qualité du son, il ne faut pas s’attendre à des miracles, mais elle est plus qu’honorable.
La sortie audio est de bonne qualité tout comme l’entrée audio pour le micro.

L’écran de type “glossy” tant décrié s’avère être très efficace et très lumineux. Il n’y a finalement que très peu de reflets. En extérieur, il suffit d’augmenter la luminosité de l’écran et c’est complètement lisible et utilisable. Pour regarder tranquillou dans le noir un DVD, c’est le must. La taille de l’écran laisse la possiblité de faire du montage photo, vidéo et audio.

Vision complète du MacBook :

Bruit :

Ce MacBook est vraiment silencieux. Pour avoir connu des portables Acer on distingue vraiment la différence par une absence de bruit presque totale. Même le ventilateur (cf Chaleur) se fait très discret. Par contre le Superdrive est assez bruyant au chargement mais c’est inévitable pour un lecteur CD. On le perçoit au démarrage. Mais bon, ça ne réveillerait pas un mort non plus… Il est complètement silencieux pendant la lecture d’un DVD. Le disque dur est inaudible.

Autonomie :

L’iBook était une référence en la matière, le MacBook ne déçoit pas non plus. Il est même plus endurant que le MacBook Pro.

– Mode meilleure performance : 03h30 min*

– Mode Lecture DVD : 02h28 min*

– Mode économie d’énergie : 04h45 min*

– Mode lecture DivX : 4h00 min*

* Airport activé.

On reste quand même loin des 6 heures annoncées par Apple tout de même. On aura l’heure Marseillaise et l’heure Cupertinienne 😉

Sans-fil, Airport :

Le MacBook, comme maintenant tous les portables Apple est muni d’une carte Airport Extreme. Ce qui est bien avec un Mac, c’est que l’on vous demande une fois de choisir votre réseau et après c’est tout bon. Pas besoin d’installer un logiciel tiers. Vous démarrez le portable et paf, sans rien faire vous êtes déjà connecté. Avec ma Livebox je m’éloigne d’au moins 45 mètres (avec des murs). L’airport est donc très puissant.

Performances :

Avec son processeur de 2 Ghz et surtout double-coeur, le MacBook a la pêche et ça se voit.

Toutes les applications se lancent rapidement, à l’instar de ce que peut effectuer le MacBook Pro. D’après d’autres tests, le MacBook se permet sur certains points d’être plus rapide de quelques secondes.

Vidéo :

Lecture vidèo au format H264

Au niveau de la vidéo, l’écran en jette ! Mais le plus important ici est de savoir si le MacBook lit correctement l’H.264, le format vidéo maison. Et bien oui, aucunes saccades, c’est fluide.

Avec Quicktime:

Avec VLC:

Lecture d’un Dvd

Benchs :

Voici des benchs réalisés à l’aide du programme Xbench. Cliquez-sur les images pour les agrandir.

Jeux :

Les résultats sont assez décevants mais on s’y attendait, le MaBbook n’est pas fait pour ça. En effet, il faudra se contenter d’une résolution de 800 x 600 (voire 640 x 480 pour certains titres comme Doom 3) pour pouvoir jouer à peu près confortablement. Ceci dit, vous pourrez jouer à Doom 3 car le titre est viable et il reste fluide si vous respectez la configuration imposée par le logiciel pour tirer parti au mieux du matériel. Mais vous ne pourrez bien entendu pas pousser les options à “fond” comme vous le ferez sur un PowerMac ou autre…

Bon au début je galère un peu mais je n’avais pas compris que les commandes étaient basées sur un clavier Qwerty donc forcément…;-)

Gros programmes :

Les gros programmes tels Adobe Photoshop ou Illustrator tournent convenablement, bien qu’ils ne soient pas en Universal Binaries. iMovie tourne bien même si parfois (comme l’importation de thèmes) il faut savoir être patient. N’ayant pas d’autre références, je ne ferais pas de comparaisons de durée d’encodage sous Quicktime et iTunes. Mais l’encodage est assez rapide. Le processeur d’Intel apporte nécéssairement sa patte. Par contre, je trouve Google Earth (v4) un peu moins beau que sur mon PC. Pas sur les agrandissements mais justement sur les vues lointaines. Mais celui-ci reste bien entendu parfaitement utilisable.

Note: Je remarque un manque d’optimisation de la part d’Apple pour certaines tâches d’encodage dans iMovie. En effet, pour certain format de partage, l’un des deux processeurs est utilisé à fond alors que son conjoint ne l’est qu’à moitié. Espérons que Léopard résolvera ce type de problème.

Comment savoir qu’un programme n’est pas en UB? Ecoutez le ventilateur du Macbook…

Tâche d’encodage avec iSquint:

Utilisation de Microsoft Excel en version Power Pc:

Utilisation du mode illustration d’iTunes:

Astuces :

Il est possible de réaliser un clic droit sans souris et sans clavier, juste avec le pad. Pour ce faire, il faut aller dans les Préférences systèmes > Clavier et Souris, puis cocher l’option “Placez deux doigts sur le trackpad et cliquez sur le bouton pour faire un clic secondaire”.

Par-ailleurs, si vous avez comme moi la flemme de réinstaller proprement tout le système vous pouvez utilisez ce programme qui vous permettera de supprimer toutes les langues inutiles de l’OS. J’ai gagné plus d’un giga.

Conclusion :

Le MacBook présente un très bon rapport qualité prix. La différence de puissance entre les deux générations est très visible. De plus, l’autonomie est excellente ce qui est bien pratique pour les grands nomades.
Avec le passage aux puces Intel il est maintenant possible d’installer OS X pour les applications professionnelles et internet et d’utiliser Windows pour certaines applications qui n’existent pas sous Mac.

Le seul regret que l’on peut avoir est bien entendu l’absence d’une réelle carte graphique qui pénalise les performances. Mais il ne faut pas perdre de vue que ce chispet graphique ne freine aucunement les performances sous Photoshop ou la suite iLife par exemple.

Le remplacement du disque dur d’origine peut être souhaitable pour une plus grosse capacité de stockage, car la suite iLife prend de la place et l’espace disponible s’en voit nécéssairement réduit. Le choix d’un disque dur plus rapide est contestable dans le sens ou celui-ci peut être plus bruyant et dégager plus de chaleur. À chacun de choisir l’option qui lui conviendra.

Le Macbook, comme l’iBook en son temps risque bien de faire exploser les ventes d’Apple. Il s’inscrit comme la machine ultime du switcheur. N’achetez plus de Mini seulement simple core, vendu sans écran et sans clavier…

Les +:

– Suite iLife 06

– Prix très compétitif

– Fermeture magnétique

– iSight

– Bootcamp permettant l’installation de Windows

– L’écran panoramique

– L’autonomie

– Des performances a faire pâlir le MacBook Pro

– Un clavier agréable

Les -:

– Le chipset graphique

– Les bords saillants du MacBook

– Il chauffe beaucoup quand il est en charge

Si vous êtes intéressé par le MacBook et que vous souhaitez iTrafik, merci de passer par l’AppleStore 😉

Si vous avez des questions ou si vous voulez que j’eclaircise certains points n’hésitez-pas.