Windows Phone 7 : pas emballant
Malgré un succès d’estime, Windows Phone 7 n’a pas l’air de connaître le succès attendu par son géniteur, Microsoft. Invité à s’exprimer sur la question lors d’une conférence Dive Into Mobile, Joe Belfiore, le directeur du programme Windows Phone a tenté d’esquiver la question de son interlocuteur Walt Mossberg, non pas une fois… mais trois fois.
Comment se porte le produit ? «Jusqu’ici, tout va bien», lui répond Belfiore. Combien en avez-vous vendu ? «Nous ne donnons pas de chiffres». Ah. Cette fin de non-recevoir impliquerait-elle que Windows Phone 7 ne soit pas vraiment «hot» ? «Je ne pense pas que ce soit ici le cas. C’est trop tôt». Pas vraiment une attitude conquérante, de la part du principal promoteur de l’OS mobile !
WP7 n’est certes sur le marché que depuis 2 mois, mais Apple n’avait pas manqué de souligner qu’après 74 jours, son iPhone avait atteint le million d’exemplaires écoulés. Google a dû attendre six mois avant de faire de même avec le G1.
Mais ces deux exemples ne concernent que deux smartphones distribués par deux opérateurs uniques dans un même pays : pour le lancement de Windows Phone 7, Microsoft a mis en place toute une famille de mobiles, avec 9 smartphones proposés chez 60 opérateurs dans 30 pays.
À la question de savoir quand WP7 sera à même de concurrencer iOS et Android, Belfiore a également hésité, parlant («peut-être») de plusieurs années.