Test du MacBook Pro Retina (1)
Retrouvez la suite :
Episode 2 : A l’usage
Episode 3 : Performances et Conclusion
Présenté pour la bonne bouche en introduction de la dernière WWDC devant un parterre de développeurs, entre les mises à jour de la gamme « classiques » de MacBook Pro et les nouveautés attendues pour les prochaines versions de OS X et de OS, la nouvelle génération de MacBook Pro, dite Retina, vient souligner si il en était encore besoin l’intérêt commercial que porte Apple secteur de l’image.
retina
Nouveautés
Design
Steve jobs ne l’avait pas caché lors de la sortie de la refonte du MacBook air dans sa version 11 pouces, c’est clairement du côté de de l’ultra portable qu’on envisageait à Cupertino le futur de la gamme MacBook Pro… ou du moins, du point de vue de son ingénierie interne. En ce qui concerne la gestalt, ce nouveau modèle, à n’en pas douter le précurseur d’une nouvelle lignée de portables mais également d’iMac, fait cependant bien davantage référence à la précédente génération de MacBook Pro ou à l’iPad premier du nom qu’au design « en coupe de saké » du MacBook air ou de l’actuelle génération d’iPad.
Home Made Computer Brew
Ceci procède d’une autre rupture majeure, généralement passée sous silence mais qui n’en est pas moins fondamentale : le retour de Steve aux commandes en 1997 avait sonné la fin chez Apple, avec l’iMac, du principe du « rien qui soit conçu à l’extérieur »: pour des raisons a la fois de maîtrise des coûts et de « compatibilité », la Pomme s’était mise à adopter les standards du marché et à se procurer un maximum de composants « sur étagère ».
Pour des raisons exactement inverses, Apple achève avec ce modèle le retour vers un cycle de différenciation vis-à-vis de la concurrence qui verra désormais la quasi-totalité des composants soit conçus interne, soit personnalisés « à façon » ou mise à disposition en primeur par les fournisseurs. Batterie, « disque dur SSD » de nouvelle génération et même le tout nouveau ventilateur aux pales asymétriques sont ainsi conçus en interne, par Apple et pour Apple.
On a donc une rupture radicale avec ce modèle, comme Apple en a parfois le secret, au niveau du périphérique puisque le lecteur SuperDrive tire sa révérence mais également y compris au niveau de la connectique puisque les ports FireWire et Ethernet disparaissent au profit d’un double port Thunderbolt lui aussi conçu par Apple en collaboration avec Intel. Quant à l’écran Retina fourni par LG, il fait désormais partie du châssis supérieur, ce qui permet de gagner à la fois en poids, en finesse et en rigidité. D’une résolution de 220 pixels par pouce et 2 880 x 1 800, son acutance – la sensation de netteté –, sa luminosité et la profondeur de ses couleurs sont en tous points comparables à celle que l’on peut trouver sur l’iPhone 4 et 4s, ou sur l’iPad 3 : il faut vraiment avoir le nez littéralement collé à l’écran pour commencer à en distinguer la trame.
Une connectique entièrement revue
Enfin, mais est-ce vraiment une coïncidence? L’USB 3 fait enfin son apparition au moment où celui-ci commence également à être intégré aux premiers boîtiers numériques professionnels, ainsi que – enfin ! – un port HDMI.
Retrouvez la suite :
Episode 2 : A l’usage
Episode 3 : Performances et Conclusion
- Macbook pro 17 vs Retina 1
- Macbook pro 17 vs Retina 2
- Macbook pro 17 vs Retina 1
- Carton Apple Store
- retina
- Deballage MBPro Retina