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L ‘ iBook Dual USB, un super Mac !

MacGregor

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Il n’y a pas mieux ! Aucun reproche majeur ne peut être fait à cet ordinateur ultra mobile. Ce portable qualifié de machine grand public possède -avec cette révision majeure en date du premier mai 2001- tous les atouts nécessaires pour exécuter les travaux les plus divers sous MacOS. Bien sûr, l’iBook ne possède pas de processeur G4. Bien évidemment, cet ordinateur nomade est doté d’un « pauvre écran » à matrice active d’une diagonale de seulement 12,1 pouces. Mais, l’iBook est la seule machine frappée d’une pomme à l’heure où j’écris ces lignes, qui possède ce fameux rapport qualité-prix à toute épreuve. Vendue à 1830 euros pour le modèle d’entrée de gamme, le portable baptisé iBook Dual USB, est l’une des causes actuelles (et à venir) du succès de la firme de Cupertino. Presque autant que MacOS X? C’’est un tout, mon cher Watson…

iBook Dual USB, présentation
Un portable grand public à prix très attractif, voilà ce que la firme de Cupertino s’est engagée à produire depuis la première introduction de l’iBook en juillet 1999 au Macworld de New-York. Il fut coloré le tout premier « papillon » (en rapport avec sa forme) : orange et bleu-myrtille. Doté d’un unique port USB, d’une matrice active de 12,1 pouces (affichant une résolution maximale de 800×600 pixels), il semblait pauvre ce coquillage frappé d’une pomme. De plus, son prix était trop élevé, même si un réel effort de baisse fut constaté dès cette introduction originelle. Suivirent des modèles à vocation « rafraîchissante » pour étoffer cette nouvelle gamme nomade grand public. Apple apporta dans sa hotte numérique de nouvelles couleurs (bleu lagon, citron vert ou graphite) et une texture nacrée moins rugueuse au toucher.

L’adjonction d’un port Firewire fut de bon aloi, mais cela n’était pas réellement suffisant pour en faire le Mac idéal. Nous avons donc du attendre le joli mois de mai, le premier pour être exact, pour voir débarquer cette fabuleuse machine nomade qui venait prendre sa place légitime qui l’attendait impatiemment.
iBook Dual USB, de son nom de code officiel, est né. Au fait, un autre atout de taille pour ce Mac :il se destine à tout le monde, vraiment à tout le monde.
Et justement, le secteur de l’éducation américain ne s’y est pas trompé. L’iBook devient une star dans les rangs de cet univers tant convoité par Apple et concurrencé par Dell Computers. Plus de 20% de parts de marché sont prises par la machine nomade grand public de la firme de Cupertino qui redevient -elle attendait cela depuis longtemps- leader dans les écoles et les universités du pays de l’Oncle Sam. Et le succès continue de se propager dans les centres éducatifs américains qui ne cessent de commander ce type de produit. C’est ce qui a fait dire à certains dirigeants d’Apple, que la récente mise à jour de l’iBook n’était pas réellement nécessaire. Ce produit se vend tellement bien…

Un mois avec l’iBook
J’ai donc utilisé pendant plus d’un mois ce nouvel iBook Dual USB, qui m’a enchanté. Je suis conquis, surtout que j’hésitais entre lui et son grand frère. Mais le prix de ce dernier a eu raison de mon « envie » de G4 à transporter. Quelle sage décision, je ne suis pas déçu.
Il faut dire que le fait d’acquérir un Mac possédant un heureux rapport qualité-prix, est une action importante pour l’acheteur. Quoi que l’on en dise. Car si vous avez le sentiment de payer plus qu’il ne faudrait, votre achat sera dénué d’une partie de son plaisir.
Un iBook G3 doté de 256 MO de mémoire physique supplémentaire, et vous voilà parti à la conquête du monde numérique. Plus rien ne peut se refuser à votre machine, si ce n’est faire de la PAO sous Xpress ou InDesign de façon professionnelle et quotidienne. Maintenant, pour des travaux par le biais de logiciels de retouche photo et autres application de dessins vectoriels, ce portable ne sera pas sur la touche. Il peut tout faire. Même le jeu est une expérience plus qu’agréable grâce au processeur graphique signé ATI sur bus AGPx2. Je possède deux jeux typiquement "cannibales" de ressources: Unreal tournament et Rune. La seule condition est de porter la mémoire dédiée à ces deux logiciels à plus de 180 MO pour pouvoir évoluer dans cet univers ludique de façon confortable. Que dire de plus? Cela est parfaitement possible sans aucune frustration, j’en suis la preuve vivante.
Je voulais m’essayer à des tests de performance pour voir de quoi ce nomade était capable, mais l’utilisation quotidienne de cette machine pour mes tâches habituelles est amplement suffisante. Et puis des personnes spécialisées dans ce domaine le font mieux que moi, chacun son travail.
Donc, si je veux ouvrir dix photographies dans Photoshop, je n’attends pas. Je retouche une image de plus d’un mégaoctet, j’applique différents filtres de transformation, l’iBook suit sans crier "lenteur" et ne m’oblige pas à me préparer un énième café pour patienter. La cafetière incarne le meilleur évaluateur de "benchs" que je connaisse…:-). Il est vrai que son processeur G3 ne permet pas de tirer parti des optimisations logicielles pour instructions Altivec, réservées aux processeurs G4. Mais bon, ce n’est pas réellement gênant pour la majeure partie des macusers que nous sommes. Selon Apple, cette machine ne se destine pas aux professionnels de toute façon. Cupertino "range" l’iBook aux côtés de l’iMac dans la case Grand Public. Je dis qu’elle peut toutefois y prendre place. Elle peut donc jouer aisément sur différents domaines, c’est sa force de pouvoir s’adresser à un large public. iMovie? Il s’en sort très bien dans l’export de fichiers vidéos, il suffit d’être un peu patient pour de grosses productions. Les quelques minutes gagnées par l’achat d’un ordinateur plus puissant ne se justifient donc pas tout le temps.

La seule limitation étant son miroir qui se limite à répliquer une image en 1024×768, ce qui peut être insuffisant pour des gros travaux concernant les spécialistes de l’image ou autre qui ont besoin d’espace pour leurs palettes et leurs créations. Par contre cette fonctionnalité nous ravira, car la résolution précédente de 800×600 pixels… pas terrible.

Quid du TiBook G4?
Alors pourquoi se tourner vers le PowerBook G4? Parce que vous avez les moyens financiers. Certes, c’est une bonne raison, peut-être même l’unique raison. Mais hormis cette capacité financière que nous ne possédons pas tous?
Aujourd’hui Apple vient d’offrir une réelle mise à jour au TiBook G4 en lui rajoutant une carte vidéo de dernière génération baptisée ATI Mobility (dotée de 16 MO de Vram) sur un bus AGPx4. Un processeur G4 plus rapide et un bus système qui est identique à celui des PowerMac de bureau : 133 MHz. Cette mise à niveau offre enfin une véritable distinction, entre ces deux gammes de portables de Cupertino, et accroît l’excellent rapport qualité-prix que possède l’iBook de Crystal depuis son introduction. Mais un autre avantage de cette machine, c’est son côté « ultra mobilité » incarné par des dimensions plus petites et un poids plus léger (200 grammes de moins) par rapport au TiBook. De même que ce côté tout terrain qui est conféré à l’iBook: disque dur enrobé de caoutchouc, protection plus « épaisse » de la matrice, etc.

Les couleurs made in Cupertino
Vous aurez sans doute remarqué également, que la Pomme était en train de changer radicalement de politique en matière de couleur pour ses produits. La gamme grand public s’oriente vers un blanc « crémeux » enrobé de métal clair, pendant que la gamme professionnelle s’oriente vers une couleur gris nacré et argenté. Blanc pour le G3 et argent pour le G4, pourrait résumer les axes colorimétriques de la Pomme. Cela permet de redonner du crédit auprès d’utilisateurs qui ne voulaient pas s’acheter « un jouet » mais un ordinateur.

Il s’en dégage ainsi une grande maturité de cette firme peut-être, une sorte de stabilisation des passions du début de la reconquête du marché numérique lancée en 1998 depuis New-York. L’iBook est donc pour moi la seule machine de qualité à prix « normal » aujourd’hui sur le marché Apple.

Cette dernière devrait concentrer tous ses efforts, pour redonner ce label « de cristal » à l’ensemble des machines de ses gammes. Une des conditions sine qua non pour que Cupertino arrive un jour à franchir la barre des 10% de parts de marché.


Pour
•Rapport qualité-prix

•Design (domaine subjectif toutefois)

•Ultra mobilité

•Ne chauffe pas

•Résiste aux chocs

•Ne fait aucun bruit

•Apte à toutes tâches informatiques


Contre
•Pas de vraie sortie VGA (uniquement mode miroir)

•Autonomie inférieure aux 5 heures annoncées par Apple (utilisation normale)=3h23 mns

•Fragilité du lecteur CD / CDRW ou DVD

•Capot en proie aux rayures (texture employée)

•La charnière de l’écran « grince » à chaque ouverture/fermeture