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Matériel

Test Studio Drive LaCie (firewire)

MacGregor

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Nous venons de tester le dernier modèle de graveur de LaCie doté d’une connectique firewire, le Studio Drive. Actuellement, le modèle externe que propose la firme est un périphérique offrant des vitesses de gravure/lecture de 24x10x40x. La Rédac’ a eu entre les mains le petit frère (modèle identique) mais présentant un « correct » 16x10x40x. La différence n’est pas réellement significative comme nous le verrons plus tard. Tout ceci pour vous dire que le test de ce graveur 16x10x40 est un bon support de réflexion pour le modèle actuel (la vitesse x24 étant la seule différence). Si vous êtes décidés à acquérir ce type de périphérique indispensable de nos jours, en avant !

Le graveur, la boîte et les câbles
La boîte vient d’arriver, nous l’ouvrons pour découvrir le périphérique : un boîtier couleur aluminium et façade bleu roi. Au niveau design, ce n’est pas terrible, mais ce n’est pas le plus important. Nous y trouvons un peu de documentation, et les indispensables galettes d’installation : un CDRom pour Windows, un autre pour MacOS. Celui à destination de notre plate-forme est porteur du logiciel Toast Lite en version 5.0.1 Fr. Ce dernier est d’ailleurs à mettre à jour en version 5.0.2 sur le site de Roxio (cliquez donc ici pour téléplacer la mise à niveau). La simplicité est la première impression qui se dégage :pour installer le périphérique il n’y a nullement besoin de pilotes, tout se fait tout seul une fois connecté au Macintosh par le biais du port Firewire. Nous regrettons que LaCie n’ait pas prévu son alimentation directement par le port Firewire comme cela se fait de plus en plus. Il faut donc en passer par un adaptateur secteur. Un CD-R (certifié x16) et un CD-RW (certifié x10) sont livrés avec toute cette panoplie pour nous essayer immédiatement aux joies de la brûlure à tout va. Et bien, commençons.

Tests en écriture
Ce graveur vous permet donc de réaliser des CD-R et des CD-RW. Pour utiliser les vitesses intrinsèques de notre périphérique, il est indispensable d’acquérir des galettes certifiées à ces vitesses si vous ne voulez pas les mettre directement à la corbeille sans passer par la case départ. En effet, brûler en x16 sur un média certifié en x12 maximum, vous amènera à une erreur d’écriture inévitable. Pour nos tests nous avons utilisé à chaque fois 10 CD-R et 10 CD-RW pour obtenir une moyenne fiable de temps de gravure.


Système d’exploitation

MacOS 9.1

MacOS 10.1

Média CD-R

x16OOOOOOOx12OO

x16OOOOOOOx12

Temps de gravure (en mn)

4,36OOOOOOO6,04OO

4,02OOOOOOO5,55


Média CD-RW

x10

x10

Temps de gravure (en mn)

7,33

7,21


La technologie Burn-Proof
Ce graveur fait également appel à cette technologie issue des laboratoires de Sanyo, qui permet de graver nos galettes en tâche de fond. De plus, ce procédé est indispensable pour éviter de de brûler le CD-R (ou CD-RW) et de le rendre inutilisable. Cette méthode permet ainsi de bloquer provisoirement le faisceau laser lors de la gravure tant que le flux de données ne soutient pas son débit habituel. D’autres constructeurs nomment ce procédé JustLink (Ricoch), SafeBurn (Yamaha) ou WrtiteProof (TEAC).

Et le Studio Drive 24x10x40 ?
Comme je vous l’annonçais en introduction de ce dossier, il n’existe pas une très grande différence entre brûler un CD-R en 16x et en 24x. Pourquoi ? Et bien parce que la technologie actuelle employée pour graver un média en 16x, est une technique basée sur une vitesse constante. Le média est préparé d’un bloc et la rotation s’effectue constamment à la vitesse 16x. Alors que dans le cadre du dernier-né de LaCie il faut utiliser une technique différente. Pour graver en 20x ou bien maintenant en 24x, il faudra impérativement faire varier les vitesses lors de la gravure. C’est la méthode Z-CLV (Zone-Constant Linear Velocity) : le CD-R est divisé en trois parties (ou blocs) et chacune de ces parties est gravée à une vitesse différente. Premier bloc en 16x, deuxième bloc en 20x et le dernier bloc (qui est le plus petit des trois divisions) en 24x. Conclusion, vous ne « gagnez » guère plus d’une minute entre ces deux modèles. Rien de bien extraordinaire, vous en conviendrez. Le seul grand fossé qui existe entre ces périphériques, c’est celui qui est lié au mode de connectique : version USB et version Firewire.

LaCie, une valeur sûre
Ce graveur que nous venons de tester, est donc un bon produit. Il est d’un accès immédiat, très simple d’emploi, et surtout fiable. Il tient donc ses promesses sans problèmes.
Nous regrettons un « look moyen », une version de Toast fournie qui n’est pas l’édition professionnelle et un ventilateur trop bruyant qui ne cesse de tourner que lorsque vous éteignez votre périphérique. De même, LaCie aurait pu nous proposer un mode d’alimentation direct via Firewire sans en passer par un adaptateur secteur supplémentaire. Des défauts qui l’empêchent d’obtenir une meilleure note globale.


Pour
• fiabilité de la marque
• facilité d’installation, d’utilisation
• le prix de 300 euros
• la vitesse via firewire


Contre
• le graveur est trop bruyant
• version Toast Titanium "lite"
• pas d’alimentation séparée