Suivez-nous

iTrafik

Avertisseurs de radars : le duel

Wikango, l’application que nous avons plébiscitée lors de notre premier test sur les avertisseurs de radar pour iPhone, contre le leader de la catégorie, sur l’AppStore, Avertinoo. Qui sera le challenger ?

Yrogerg

Publié le

 

Par

radar.jpg

Introduction

Vous avez été nombreux à réagir et à nous reprocher, lors de notre dernier test sur les avertisseurs de radars sur iPhone, de ne pas avoir intégré dans notre comparatif certaines applications proposées en téléchargement sur l’AppStore, et particulièrement Avertinoo.

Cela nous a valu quelques commentaires affirmés sur l’intérêt de cette application, insistant notamment sur sa place de numéro 1 de la catégorie en terme de téléchargements sur l’AppStore. De notre côté, nous avions fait notre propre sélection, en prenant en compte une palette large d’applications disponibles, allant du pure player qui monte, Eklaireur, un fabricant de boîtiers « physiques » proposant une alternative gratuite pour iPhone, Wikango, et enfin iCoyote, qui est la référence historique incontestée de ce marché (notamment sur le marché des boîtiers « physiques ») et qui propose une déclinaison payante par abonnement pour l’iPhone (du moins, cela devait l’être depuis le 1er janvier dernier).

Comme nous n’avons pas coutume de cacher grand chose à la Rédac’, ce choix nous a valu une invitation de la part de la société Visialis pour essayer l’application Avertinoo. Eh bien, soit, nous avons accepté (merci pour la licence) et nous vous proposons de le comparer au choix de la rédaction lors du dernier test, l’application Wikango.

Nous avons eu des remarques également sur les conditions du test. Eh bien, nos amis belges sont encore écartés de ce test, malheureusement, et nous leur adressons, par avance, nos plus « plates » excuses, et affirmons que nous aurions sincèrement aimé effectuer ce test sur les routes d’outre-Quiévrain, mais en ces temps de vache maigre, notre forfait 3G en aurait pris un coup. Nous nous sommes contraints à la modestie en testant les deux dispositifs sur un trajet aller/retour : Paris – Rennes, soit 700 km aller / retour.

Voilà donc pour le contexte. Si vous le voulez bien, nous allons passer au test. Merci de prendre place (et attachez votre ceinture, comme le dit la petite voix de l’application Wikango, lors de son initialisation).

Concrètement, de quoi on parle ?

Si vous n’avez pas lu notre premier test sur les avertisseurs de radars pour iPhone, nous vous invitons à le découvrir ici.

radar.jpgSi jamais votre souris ne fonctionne plus, voici un petit résumé du contexte. Les avertisseurs de radars que nous testons permettent, grâce à la puce GPS intégrée dans le téléphone, de vous alerter des radars fixes présents sur votre trajet, et ce, grâce à une base de données de radars fixes à jour. Par contre, là où l’iPhone apporte quelque chose en plus, c’est qu’il permet de communiquer, contrairement à un boîtier GPS classique.

En clair, vous pouvez recevoir et émettre des informations. De cette manière, vous êtes donc capable d’indiquer votre position GPS à tout moment, via le réseau Edge ou 3G. Imaginons maintenant que vous découvriez, au détour d’un buisson, une paire de jumelles innocente pointant ses deux yeux globuleux en votre direction. Là, vous auriez aimé être prévenu de sa présence, et, dans un élan de générosité, auriez aimé également prévenir les personnes derrières vous afin qu’elles ne subissent pas votre sort. Eh bien, c’est tout l’intérêt de pouvoir communiquer votre proposition géographique et d’avoir une application capable de centraliser les alertes que l’ensemble des utilisateurs émettent depuis leur application. En clair, ces applications vous permettent d’être alerté de la présence d’un radar mobile déclaré (ou d’un incident sur le parcours) par un autre détenteur de la même application, et se situant devant vous sur la route.

Il s’agit donc d’applications collaboratives où vous contribuez à la mise à jour de l’information et la mettez à disposition de la communauté, et la communauté fait de même envers vous. On comprend donc pourquoi nous insisterons fortement sur le nombre de personnes composant cette notion de communauté et son potentiel d’accroissement.

Pour finir cette première partie, une petite morale de circonstance. Bien évidemment, et on ne le répètera jamais assez, le mieux pour éviter tout problème est encore de respecter les limites de vitesse, mais il faut bien avouer que ce type de dispositif évite les surprises et les étourderies qui vous coûteraient quelques points en moins sur votre précieux papier rose. Voilà pour la prévention.—–

Avertinoo

Avertinoo, anciennement appelée iCopilot, est une application développée par la société Visialis. La communauté Avertinoo est représentée par plus de 140 000 suricates, selon les chiffres publiés sur le site de la société.
Une fois que l’on a cliqué sur l’icône Avertinoo, représentant un panneau indicatif de la présence d’un radar fixe, nous arrivons sur la page d’accueil de l’application. Première impression : beaucoup d’informations, rendant son apprentissage quelque peu laborieux. On distingue mal les boutons des informations, et l’on a tendance à cliquer un peu partout pour savoir ce qui se cache derrière.

Site de l’application

L’application Avertinoo

1-23.jpg

Interface et fonctionnalités

Après ce premier sentiment, voyons ce que l’interface permet d’afficher :

En haut à gauche, le nombre de contrôles déclarés par la communauté dans un rayon de 30 km, à priori, sur la dernière heure. Une information qui mériterait d’être minimisée car au final, ce sont les contrôles sur notre trajet qui nous importe, pas sur la route d’à côté…

En haut à droite, le nombre de « suricates », c’est à dire le nombre de personnes de la communauté qui gravitent autour de vous, toujours dans un rayon de 30 km. Encore une fois, à part de se sentir moins seul, cette information n’est que peu pertinente par rapport à ce qui nous intéresse en premier : les personnes qui sont devant vous.

En dessous de cette première ligne, on retrouve à gauche une icône permettant d’avoir accès à l’application Maps agrémentée des contrôles en cours. Intéressant pour appréhender les contrôles présents sur votre parcours. Par contre, ne comptez pas utiliser ce mode de manière continue. La fenêtre se ferme automatiquement après 60 secondes, dommage… D’autant plus que certains concurrents ont intégré également cette fonctionnalité permettant de l’utiliser en lieu et place de l’écran principal. Cette option mériterait donc d’être un peu plus poussée, avec l’intégration des informations minimales comme la vitesse, et les personnes présentes devant vous. Dans une prochaine version ?

Au centre, les ouvreurs ! Ce sont les personnes qui vous précèdent sur la route. Une information capitale donc, puisque c’est elle qui garantie la fiabilité des informations que vous recevrez de la communauté.

A droite, un bouton permettant d’accéder à votre iPod, pratique lorsque l’iPhone est utilisé comme source audio dans votre voiture.

En dessous de cette deuxième ligne, au centre, est présente une zone indiquant votre état. La zone est bleue quand vous n’avez personne devant vous, verte quand vous avez des suiveurs, et rouge en cas d’alerte. On vous indique également, à cet endroit, le temps qui vous sépare de votre prédécesseur. Une information également importante puisqu’elle vous montre la fraicheur de l’information que vous obtenez du dispositif, car les contrôles sont de plus en plus furtifs ! Des deux côtés de cette zone sont présents deux boutons vous permettant de confirmer ou d’infirmer les événements reçus de la communauté. Ces deux boutons sont tout le temps présents, prenant une place importante sur l’écran alors qu’ils ne sont utilisés qu’en cas d’avertissement. Dommage.

En dessous, le nombre de suiveurs. Ce sont les personnes qui sont derrière vous. A quoi sert cette information ? Peut-être à être consciencieux vis à vis de la communauté ? Une information qui mériterait d’être moins mise en valeur.

En bas à gauche, plusieurs informations : la qualité de réception du signal GPS, très pratique lorsque l’iPhone est capricieux. En dessous, la synchronisation qui vous indique si les échanges entre les serveurs Avertinoo et l’application fonctionnent correctement.

En bas à droite, la vitesse calculée par le GPS, c’est à dire que l’application calcule le temps que vous avez mis entre deux points pour définir votre vitesse. La vitesse se colorise en rouge lorsque vous dépassez la limite de vitesse en zone dangereuse. Ce compteur aurait mérité d’être un peu plus mis en valeur.

Tout en bas, votre position GPS.

Cette interface comporte donc beaucoup d’informations, certaines très utiles, d’autres un peu moins, ce qui nécessiterait un travail permettant de mieux hiérarchiser celles-ci de façon à faire ressortir celles qui sont principales et qui concernent directement l’utilisateur. Au premier abord, on est donc facilement débordé par cette quantité d’informations étant donné le peu de concentration que l’on peut donner à l’application pendant son utilisation. A l’usage, on finit pas s’y habituer, avec un minimum de concentration requise. Un point faible donc.

L’application embarque quelques fonctionnalités supplémentaires :

– Affichage en mode portrait ou en mode paysage
– Affichage des zones de contrôles fréquents, à activer dans les options
– Déclaration d’incidents ou perturbations en plus des zones de contrôles
– Paramétrage complet de l’application permettant d’activer uniquement ce qui intéresse l’utilisateur
– Mode motard, plutôt positif, puisqu’il permet de ne pas prendre en compte les motards comme « suricate » étant donné la complexité pour eux de signaler un événement.

left> center> right>

Affichage des avertissements

L’affichage des avertissements est plutôt efficace. Dès que l’on approche de la zone indiquant un contrôle, l’application se met à clignoter, à l’image du comportement d’une impression écran sur l’iPhone, permettant d’attirer l’attention de l’utilisateur. La zone ouvreur laisse alors apparaître la distance séparant le véhicule du contrôle, la zone indiquant votre état affiche le type de contrôle (radar fixe, radar automatique ou incident), les boutons symbolisés par une croix et un signe de validation s’activent vous permettant de confirmer ou d’infirmer l’événement indiqué.

Le compteur de vitesse, quant à lui, passe au rouge si vous dépassez la limite autorisée de la route sur laquelle vous vous situez. Plutôt pertinent donc. Toutefois, la vitesse légale autorisée n’est pas affichée, et l’on cherche, au début, à obtenir cette information.

A l’usage

Une fois que l’apprentissage de l’interface est fait, l’application s’avère efficace à l’usage, même si l’ergonomie de l’application est clairement discutable. La communauté était présente sur le trajet, même si celle-ci était nettement en retrait en terme de volume, par rapport à Wikango. Quant aux informations remontées par l’application et la communauté, celles-ci s’avèrent plutôt fiables et précises. L’application répond donc à l’usage qu’on lui demande, et ce de manière efficace, avec un sentiment de sérieux, de par la quantité et la qualité des informations dispensées.

– Le nombre d’informations, même si elles ne contribuent pas à l’ergonomie
– La communauté très active, et son volume, même si nettement en retrait de Wikango
– L’affichage de la cartographie des contrôles, même si elle mériterait d’être plus poussée
– L’affichage de la qualité de réception du signal GPS et la synchronisation avec les serveurs de la société
– Le mode motard

– Le prix, même si il reste raisonnable
– L’ergonomie de l’interface clairement discutable
– Pas d’affichage de la vitesse limite autorisée

—–

Wikango

L’application Wikango est éditée par la société AlerteGPS. Deuxième version de l’application, la communauté Wikango se revendique de plus de 800 000 utilisateurs, ce qui constitue son gros point fort. A noter qu’il semblerait que la toute dernière version intègre une zone publicitaire au centre de l’application qui altèrerait considérablement son usage. Pour notre test, nous avions la version précédente installée sur notre iPhone, la version 2.1.

Une fois que l’on a cliqué sur l’icône Wikango, un mélange de signalétique de radar fixe avec une icône de flux RSS (je vais peut-être chercher tout ça un peu loin), l’application commence par un avertissement de circonstance, puis tente de capter le signal GPS et charge ensuite la dernière base de données monde disponible. Vous arrivez ensuite, sur l’interface, qui se veut visiblement simple, malgré un style un peu massif, et qui nécessite donc un apprentissage qui se veut très rapide.

Site de l’application

L’application Wikango

1-24.jpg

Interface et fonctionnalités

L’interface se compose de plusieurs zones :

Tout en haut est située la zone qui vous indique les personnes qui sont devant vous. Traitée sous forme graphique, l’assimilation de l’information est très simple. Vous êtes la voiture grise et le chiffre qui suit correspond au nombre de voitures qui sont devant vous (les oranges), et ce, sur une distance bien définie. C’est donc une information lisible et présentée de manière à pouvoir se faire un jugement rapide de la pertinence des informations qui seront reçues par rapport au nombre de personnes devant vous, sur la distance indiquée. En effet, plus il y a de monde devant vous sur une courte distance, plus l’information sera théoriquement fiable.

En dessous, une grande zone est laissée vide, intégrant en fond le logo de l’application qui va servir par la suite à présenter les informations remontées par la communauté ou remontées directement depuis la base de données. Nous y reviendrons un peu plus loin.

Une petite barre en bas permet d’indiquer le nombre de membres appartenant à la communauté, en temps réel, et d’accéder aux options de l’application

Et c’est tout. Le minimum requis avec les informations strictement nécessaires qui permettent à l’utilisateur de se concentrer uniquement sur les données essentielles. En revanche, le style graphique aurait mérité d’être un peu plus «fin».

En outre, Wikango propose quelques fonctionnalités complémentaires :

– Affichage des zones de contrôle fréquentes avec un degré de « dangerosité » symbolisé par la présence de 3 étoiles pour les zones les plus dangereuses
– Déclaration d’incidents ou perturbations en plus des zones de contrôles
– Déclaration de la vitesse limite sur l’événement déclaré
– Affichage, sur la dernière version, la 2.2, de publicités, d’après les derniers commentaires laissés sur l’AppStore. Malvenu sur ce type d’application !

left> right>

Affichage des avertissements

Pas besoin de flash sur Wikango, la zone dédiée à l’affichage des événements s’active avec l’information à dispenser et une barre de progression permettant d’identifier la distance qui vous sépare de l’événement remonté. Par ailleurs, l’application indique la fraîcheur de l’événement en remontant le nombre de minutes qui sépare la déclaration de votre passage sur le lieu de la zone de contrôle. Cependant, une fois que l’événement est affiché, il n’y a aucun rappel visuel et il est facile, si l’on est concentré sur la route, de ne pas voir l’alerte. Un point faible par rapport au peu d’attention que l’on doit apporter à ce type de dispositif.

A l’usage

Il n’y a pas réellement d’apprentissage de l’interface. L’utilisation de l’application est donc aisée et la communauté, très importante sur cette application gratuite, permet de se sentir en sécurité. En effet, entre les deux logiciels, la différence de taille des deux communautés se fait sentir en faveur de cette application. Un point fort, donc, notamment dans les zones géographiques isolées où la densité d’utilisateurs est moins importante.

A noter, cependant, la présence sur la dernière version de l’application, de publicités, non présentes sur notre application lors de notre test, ce qui pourrait devenir son gros point faible étant donné l’usage que l’on doit faire de ce type d’application.

– L’interface optimisée pour l’usage de ce type de dispositif
– La gratuité
– La taille de la communauté
– L’affichage de certaines informations : vitesse, affichage des prédécesseurs, etc

– La publicité. L’application mériterait plutôt de devenir payante, tout en étant proposée à un prix raisonnable.
– Le mode carte non disponible, pas de mode paysage
– Un manque de visibilité sur l’activité de la communauté
– Certaines informations manquantes : qualité du signal GPS notamment

—–

Conclusion de ce test

En terme d’interface, et malgré son apparence perfectible, Wikango est clairement optimisée pour l’usage que l’on peut faire de ce type d’application.
Cependant, il lui manque quelques informations qu’Avertinoo propose, comme la qualité du signal de réception ou encore la synchronisation de l’appareil avec les serveurs de la société. Par ailleurs, le mode Maps de cette dernière application est un réel avantage, mais ne s’avère pas exploité jusqu’au bout. On peut espérer une évolution de ce côté dans les prochaines versions, ce qui deviendrait un vrai plus.

Un des points qui différencie le plus les deux applications est la taille de la communauté. En effet, Wikango revendique une communauté de 800 000 utilisateurs par rapport aux 140 000 affichés par Avertinoo. Résultat : cela se fait sentir, surtout dans des zones géographiques moins denses ou isolées. Cependant, on peut se poser la question de savoir quelle est l’activité réelle de la communauté, notamment sur Wikango. En l’occurrence, la communauté la plus visible sur le net reste celle d’Avertinoo et par ailleurs, par rapport aux dernières évolutions proposées par Wikango, on peut douter de l’évolution de la communauté quant à l’apparition de la publicité. Les perspectives semblent donc meilleures du côté d’Avertinoo.

A l’usage, Wikango est plus agréable de par sa simplicité, même si son apparence reste discutable. L’application, dans notre version, met en avant les informations strictement nécessaires à l’utilisateur, évitant ainsi de trop s’y attarder. Avertinoo est clairement plus complexe à appréhender, ce qui est assez perturbant dans les premiers usages. En revanche, l’annonce d’événements est plus évidente sur Avertinoo.

Par rapport aux informations dispensées, Avertinoo se positionne au dessus de Wikango, même si certaines d’entre elles sont clairement discutables en terme de pertinence. Entre autres, il manque la qualité du signal GPS et la synchronisation avec les serveurs de la société sur Wikango. Par ailleurs, l’affichage des contrôles sur l’application Maps est véritablement un point fort, sur Avertinoo.

Enfin, par rapport au prix, Wikango est évidemment mieux positionné de par sa gratuité. C’est ce qui lui a permis d’obtenir la plus grosse communauté disponible sur iPhone. Cependant, avec l’apparition de la publicité, la question qui se pose est : est ce que je suis prêt à investir 5 euros dans ce type d’application ou est ce que j’accepte de subir les effets potentiellement nuisibles de la publicité, sur une telle application ? Vous serez objectivement seuls à en juger, en fonction de vos moyens. Par contre, cette apparition ne devrait pas être sans conséquence concernant Wikango, et notamment sur sa communauté.

Notre choix est donc clairement complexe et nous vous laisserons libre de choisir entre les deux applications. Si l’on prend en compte les dernières versions des deux applications, on aurait tendance à choisir Avertinoo car la gratuité de Wikango ne justifie pas l’intrusion de la publicité sur ce type d’application. Si les deux applications étaient payantes, la taille de la communauté et la simplicité de l’interface joueraient en faveur de Wikango, malgré quelques fonctionnalités intéressantes présentes sur Avertinoo, comme la présence de la cartographie des contrôles. Mais après une telle évolution côté Wikango, vers quelle application vont se tourner les utilisateurs de ce type de dispositif, à moyen terme ? La question est posée.

Et si vous installiez les deux applications, en fonction de la présence des communautés sur votre propre trajet ?