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Pole Position:Remix : la madeleine a un goût de gomme brûlée

Pole Position:Remix de Namco

Prix : 4,99 euros

Dispo : iPod 5G/5,5G, iPod nano 3G, iPod Classic

En savoir plus ?

Glop :
– Plaisir de conduite immédiat
– Sensation de vitesse assez bien rendue

Pas glop :
– Un gameplay étrange
– Musique vraiment naze
– Assez peu de variété dans les décors

iMike

Publié le

 

Par

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Avec Pole Position:Remix, Apple nous la joue une fois de plus rétro-gaming ! La star des jeux d’arcade de l’époque revient donc sur les petits écrans de nos iPod par la grâce de Namco, le concepteur de la borne originelle.

On se demande bien pourquoi on n’avait pas encore vu débarquer de jeux de bagnoles sur l’iPod : la molette fait inévitablement penser à un volant. L’affront est donc réparé avec ce remake d’un bon vieux jeu d’arcade, Pole Position, qui pour l’occasion se voit affublé du suffixe Remix… Il y a en effet quelques petites choses en plus par-rapport à l’original (encore heureux…), qui vous seront détaillées dans ce test.

Basiquement, PPR est un jeu de Formule 1 tout ce qu’il y a de classique. Il s’agit d’éviter les autres concurrents, les obstacles (sur et en-dehors de la route), tout en tentant d’exploser les temps. Si l’on conduit bien, on pourra débloquer d’autres circuits et d’autres ‘thèmes’, en fait des voitures différentes (il y a même un vaisseau digne de F:Zero !).

La maniabilité tire partie de toutes les subtilités offertes par la molette. PPR se joue aisément avec un seul doigt : le laisser posé équivaut à accélérer, le retirer revient à décélérer, tandis que tourner autour de la molette permet bien évidemment de piloter la voiture. En mode manuel, il faudra passer les vitesses ‘à la main’, c’est à dire cliquer sur le bouton central. Bon, il n’y a que des vitesses, donc vous devriez y arriver (mieux que moi, en tout cas) ! Pour les autres, le mode automatique offre de ne pas se prendre le chou avec cette histoire de vitesse.

Une fois ces quelques règles assimilées, le pilotage est aisé. La caisse réagit au quart de tour et même si on est loin, très loin, des dernières simulations du genre, force est de reconnaître que le côté arcade permet de s’amuser rapidement ! Le jeu se révèle par-ailleurs plutôt difficile, surtout quand comme moi vous avez toujours le pied au plancher : les virages sont traîtres et les obstacles, même peu nombreux, peuvent vous envoyer valdinguer – enfin, en l’occurrence, vous faire exploser ! C’est d’ailleurs l’une des faiblesses de PPR, on ne peut qu’y exploser. Pas de tôles froissées, pas de têtes-à-queues, non, c’est une explosion, on attend quelques secondes et la voiture réapparaît comme par magie sur la route. Et c’est reparti… Il y a même un mode dit “Mort soudaine”, où le fait d’exploser arrête la course.

Si le côté arcade est pleinement assumé, en revanche on aurait bien aimé un peu plus de cohérence. En Grand Prix, il faudra comme à l’accoutumée faire un tour de piste afin d’évaluer votre placement sur la grille de départ. Ensuite, lors de la course proprement dite, et même si vous avez mis loin derrière vous vos concurrents, d’autres voitures se trouveront toujours devant vous, vous obligeant à de sacrées acrobaties afin de les éviter. Après tout, pourquoi pas, mais tout cela ne sert à rien. Dans PPR, tout est basé sur votre temps – d’ailleurs, votre position dans la course n’apparaît jamais lorsque vous conduisez. Plus vous êtes rapide, plus vous avez de chance de débloquer des bonus. On se demande bien alors à quoi sert le tour de chauffe…

Côté graphique, on s’ennuie tout de même un petit peu. Les circuits disponibles se ressemblent beaucoup, seuls les fonds changent un peu. Petite originalité, certains panneaux publicitaires du bord de route reprennent au hasard les visuels de vos albums ! Une bonne idée, c’est un peu étonnant de remarquer des panneaux vantant les mérites du dernier M…

La musique et les bruitages sont eux d’époque, quand le synthé 4 bits faisait des ravages : c’est donc tout pourri ! On aura tôt fait de préférer sa bibliothèque musicale.

En conclusion

Pole Position:Remix souffre du syndrôme du Dr Jekyll : d’un côté, il est facile à prendre en main, le plaisir de jouer est présent… Mais de l’autre, les incohérences du gameplay laisse un peu sur sa faim : il est en effet très difficile de savoir si l’on a réalisé une bonne course, et si l’on va effectivement pouvoir passer au circuit suivant. Un jeu mi-pneu mi-volant donc, et c’est bien dommage

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