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Optimus Mini Three d’ArtLebedev : trois touches, des centaines de possibilités

Optimus Mini Three d’ArtLebedev

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Prix : environ 130 euros

Compatibilité : Mac/PC

En savoir plus ?

Glop :
– Nombreux réglages
– Personnalisation poussée des touches
– Qualité de conception
– Possibilité de créer ses plug-ins

Pas glop :
– Ce gadget a t-il une réelle utilité ?
– Prix
– Quelques bugs
– Rafraîchissement des touches lent

iMike

Publié le

 

Par

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Non, ArtLebedev ne propose pas que des vaporwares, à l’image de son fameux clavier Optimus Maximus ! Pour tenter de faire un peu oublier cette mésaventure, le studio de design russe a conçu un pis-aller, sous la forme d’un mini-clavier de trois touches Oled, plus facile à produire semble t-il.

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Cliquez sur les images pour les agrandir.

Drôle de bestiole que ce Mini Three. Voilà bien un gadget jamais vu auparavant ! Il s’agit basiquement d’un clavier de trois touches, celles-ci étant en fait des écrans Oled, capables donc d’afficher des images ou des animations.

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Venant d’un studio de design (même russe), la qualité de la chose est excellente, même si les touches sont vraiment très grandes (par-rapport à des touches normales…) et que la course entre le moment où on appuie dessus et celui où l’information est prise en compte est un peu longue… Espérons que le Maximus (le clavier de 103 touches) disposera de touches plus petites… L’excellente qualité des matériaux et la belle finition du tout en fait un objet d’exception, vu son tarif il ne pouvait pas vraiment en être autrement. On sera juste un peu déçu par la qualité des couleurs projetées par les écrans, un peu ternes.



Pour vous mettre l’eau à la bouche, voici une petite vidéo !

Pour utiliser le Mini Three, il convient de télécharger un driver spécifique (disponible ici si vous le cherchez), compatible Windows et Mac. La version que j’ai utilisé, pour Mac donc, va installer une nouvelle icône dans les Préférences Système (pour Windows, j’ignore ce qu’il se passe) :

resteadefinir.jpg

Ensuite, on glisse-dépose très simplement la fonction attribuée à chacune des touches. Il est possible de créer autant de “sets” de trois touches que l’on souhaite, en jouant sur les raccourcis-clavier (de son vrai clavier, j’entends ;-). Ainsi, à la base, voici ce que j’ai décidé que le Mini Three affiche :

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Voilà le résultat :

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Le deuxième set, spécifique pour iTunes, se déclenchera quand j’appuierai sur la touche CTRL :

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Et voilà :

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Enfin, le troisième set m’affichera des infos sur la charge du processeur, la ram ainsi qu’une définition Wikipedia aléatoire dès que j’appuierai sur la touche Shift :

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Voilà à quoi ça ressemble en vrai :

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Chaque fonction dispose de ses propres préférences, enfin, si nécessaire. Par exemple pour Gmail, le driver vous demandera vos informations de connexion. Pour la météo, on vous demandera votre ville et votre préférence en matière de température (degré Celsius ou Fahrenheit)…

Avant d’aller plus loin, sachez qu’il est possible de développer ses propres plug-ins grâce à un SDK fourni par ArtLebedev. Il y en a quelques-uns de disponibles

Un deuxième panneau permet de régler quelques préférences pour l’affichage des fonctions :

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Affichage en vertical, horizontal, vers la gauche, vers la droite… Suivant comment vous allez poser votre clavier sur le bureau ! Il est également possible de régler la luminosité des écrans, ainsi que la balance des blancs et le gamma. N’oubliez pas les préférences d’économies d’énergie, c’est que les écrans Oled ne sont pas des foudres en durée de vie…

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Au quotidien, l’emploi du Mini Three se révèle agréable, même s’il faudra lui trouver un intérêt notable ! Suivant la fonctionnalité voulue, un appui sur une touche permet de lancer votre navigateur sur votre boîte de réception Gmail ou Wikipedia, ou modifie l’affichage (par exemple, on peut passer de l’horloge normale à une version quartz). Bref, l’éventail des possibles est là, à vous ensuite de créer des sets d’applicatifs qui vous ressemble !

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Malgré tout, tout n’est pas rose. Le Mini Three est sujet à quelques bugs pas graves, mais embêtants. Ainsi, à chaque fois qu’on branche un périphérique USB, le clavier se relance. La fréquence de rafraîchissement n’est pas non plus au top, il faut parfois quelques longues secondes avant qu’il ne lance iTunes. Et parfois, il lui est arrivé de ne plus du tout sortir d’une veille : seule solution, le débrancher et le rebrancher !

En conclusion

Objet attachant, l’Optimus Mini Three fera sans doute le bonheur des geeks fortunés qui y trouveront probablement une utilité. Les programmeurs prendront certainement leur pied à bricoler de nouveaux plug-ins. Les autres découvriront un gadget onéreux dont ils ne sauront que faire… Mais en attendant le fabuleux Optimus Maximus, voilà un avant-goût pas désagréable !

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