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Thomson WHP 565 : un casque pas bien et pas top

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Les plus
– Ben…
– On cherche, on cherche…

Les moins :
– Son nul
– Finitions moyennes
– Principe de charge extraterrestre

iMike

Publié le

 

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Il arrive parfois qu’un accessoire ou un casque ne plait pas. En règle générale, on essaie pourtant de mettre en avant les points forts, parce que quand même, il y a des gens qui bossent dur et derrière chaque petit gadget se cache un ingénieur avec une larme à l’œil. Dans le cas du Thomson WHP 565, c’est non. Il n’y a rien à sauver.

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Un cadeau de mes voisins, qui en avaient marre de ma musique poussée a fond sur une chaine 2X300 watts…
Déballage rapide de la bête. Boite informe en carton recyclé, casque et accessoires emballés dans une sorte de papier plastique qui couine… L’étiquette verte fluo “-30%” de chez Auchan à moitié arrachée… On est bien loin de l’esthétique Apple. Même pas une légère érection, comme à l’ouverture d’un iPod… Bon passons.
Dans cette superbe boite qui pourra entre autre, être recyclé en un superbe pot à crayon pour la prochaine fête des pôpas, on trouve :

– Le casque (jusque là rien de surprenant)
– Une base (jusque là, rien de surprenant)
– Un chargeur (bon, pas de surprise)
– Deux piles AAA rechargeables
– Un cable double-jack et un adapteur jack femelle-prises rouge et blanc (pour la chaine hifi, toujours rien d’étonnant)

C’est tout ? Bah oui.

Le casque en lui-même

De loin, la “bête” a une bonne gueule. Les oreillettes, entourées d’un velours gris assez doux, sont plutôt confortables. Le plastique est loin d’être parfait, mais pas trop mauvais, même si la peinture gris métallisé a tendance à partir en cas de choc.
Ces deux oreillettes se rejoignent par deux arceaux en plastique noir, qu’il est possible de tordre afin d’ajuster le serrage du casque. Juste au dessous, une sorte de “lanière” en cuir permet d’ajuster la hauteur du casque aux dimensions de votre petite caboche.
Il est plutôt gros, mais assez léger, en fin de compte (ce qui n’est pas forcement une bonne nouvelle niveau performance… Nous verrons cela plus tard).
Sur l’oreille droite, trois choses : la molette pour le volume, le bouton power, et le “tuning” pour trouver la fréquence, qui se fait par simple pression du bouton.
Les piles rechargeables s’insèrent dans l’oreilette gauche, dans une cachette astucieusement dissimulée derrière une trappe (mais que de surprises…).
Bien entendu, comme tous les casques de la Terre, en l’enfilant vous aurez toujours un faux air de ressemblance avec la princesse Leïa de Star Wars…
Niveau performance, le WHP565 est extrêmement décevant. Tout d’abord au niveau de la portée : 80 mètres promis par Thomson, mais moi, passé mon mur épais de 60 cm, j’ai l’impression d’écouter un live dans un téléphone portable. Les basses disparaissent, les aigus s’accentuent horriblement… Le son se coupe de temps en temps, bref, pour croire que la portée est de 80 m (même à travers les murs, oui m’dame) il faut encore croire au Père Noël.

Je me rapproche donc de la base.

La spatialisation est comment dire… En fait elle semble inexistante, tellement elle est mauvaise. Sur un live, on a l’impression que tous les artistes et musiciens sont empilés les uns sur les autres, et qu’ils sont enregistrés par un micro à 10 euros de chez Leclerc…
Niveau basses, c’est abominable. Certains morceaux ne sont pas reconnaissables. Imprécises à souhait, criardes (bizarre pour des basses, non ?), les morceaux avec de jolies lignes de basses sont à oublier.
Coté aigus, même combat. Après moults réglages, ces aigus sont toujours aussi criards, voire même assourdissants à certains moment.
L’autonomie annoncée est de 15 h en continu, j’ai plutôt compté 12 h. La recharge se fait en posant simplement le casque sur son socle.

Le socle

Taillé dans un superbe acajou 100% plastique, le socle fait bonne figure. En revanche, il faut au moins avoir fait polytechnique pour savoir comment poser le casque correctement afin qu’il se recharge. Recharge qui d’ailleurs, se fait par “induction”, oui m’dame, comme vos plaques électriques. En gros, il suffit de poser le casque sur le socle plastique contre plastique, et magie de la science, ça recharge. Ne me demandez pas comment ça marche, je me suis arreté aux soustractions à l’école.
En réalité, ce procédé de recharge de haute technologie est un vrai calvaire : en se rechargant, le casque émet un bruit strident, stressant, comme lorsque on laisse une télé sur “AV”. C’est même pas la peine de penser à dormir à coté du casque en recharge, ça donne l’impression de pioncer à côté d’un télétubbies en chaleur. C’est abominable.

En conclusion, mes voisins auraient mieux fait de s’offrir une boite de boule Quies que cet infâme bidule.


Le prix :
49 euros


Le mot :
abominable.

Merci à BaT pour ce test courroucé !

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