iPod avec video : premier contact
Noel approche. La 5e génération d’iPod est là, ses 2 variantes sont désormais capables de présenter les photos du petit dernier.
Avouons-le tout de suite, l’iPod à capacité video dont il sera question ici n’est pas le nôtre, il s’agit d’un prêt, et même presque d’un détournement… pour la bonne cause, puisqu’il s’agissait de passer quelques heures avec le petit dernier de Cupertino, dans sa version 30 Go. En voici les impressions les plus saillantes… avant de le laisser repartir.
Toujours un cran au dessus…
L’équipe d’Apple l’ignore moins que tout autre : c’est l’emballage qui représente le premier contact de l’utilisateur avec le produit, en même temps qu’il va résumer en quelque sorte l’esprit dans lequel celui-ci a été conçu, et dire plus généralement quelque chose de la marque. Tout Apple est là dans le parallélépipède de carton noir, qui va servir d’écrin au baladeur “made in China, designed by Apple in California…“. Tout est dit, et le carton s’ouvre comme un livré animé : l’iPod est présenté comme un flacon de parfum.
L’effort sur le packaging est notable : il y a de moins en moins de matière superflue, et toute l’astuce repose dans le pliage du carton. L’emballage façon Origami qui est devenu la marque de fabrique d’Apple, représente avec cette dernière version environ 25% du volume des générations précédentes : moins de matières premières, par ailleurs du carton aisément recyclable, c’est moins d’énergie, d’eau et de matières premières utilisées pour la fabrication, davantage de boîtes par palettes et donc moins de film plastique pour le wrapping, moins d’énergie pour les transporter et… moins d’accessoires dans la boite…
On y trouve :
• iPod
• Écouteurs ergonomiques
• Câble USB 2.0
• Adaptateur Dock pour station d’accueil iPod Universal Dock
• Étui
• Guide de démarrage rapide
• CD avec iTunes pour Mac et Windows et Guide des fonctionnalités
On peut considérer qu’à ce compte-là, Apple a beau jeu de diminuer -ou de maintenir- le prix de l’iPod, et de réduire le volume de ses emballages s’il n’y a plus grand-chose dedans. La position de Cupertino est qu’il est inutile de faire payer à l’ensemble de la clientèle des options dont elle n’a pas obligatoirement l’usage, préférant laisser la possibilité de les acheter à la pièce. A sa décharge, on peut en effet considérer que cette relative parcimonie contribue à limiter la multiplication des déchets.
Utilisation
L’ennuyeux avec le confort et même avec le luxe, c’est qu’on s’y habitue très vite. La forme et le poids de l’iPod blanc avaient globalement peu évolué depuis 4 ans : son aspect était devenu si familier qu’on aurait pu le croire immuable ; la présentation sur photo ou en video aurait pu laisser penser qu’il était désormais trop grand : il n’en est rien. Bien que légèrement plus large, le gain de poids est notable sur cette première évolution du modèle historique – 136 g contre 158 g malgré les 10 Go de stockage supplémentaires – et surtout un écran ultra lumineux de 2,5 pouces qui fait toute la différence.
Installez les programmes présents sur le CD, avant de brancher l’iPod sur la prise USB, et laissez la batterie se remplir à pleine charge, si ce n’est pas déjà le cas quand vous le déballez. iPod s’initialise, demande à ce que vous lui donniez un petit nom. Par défaut, il vous propose iPod, avec entre parenthèses le nom de l’utilisateur de la session en cours.
Le nouvel iPod ne déroge pas au fonctionnement de ses prédécesseurs : deux solutions pour nourrir la bête :
le glisser/déposer des morceaux et listes de lectures depuis la fenêtre iTunes, ou le menu “Préférences”, onglet iPod, pour la synchronisation par lots. La nouveauté est – on s’en doute – l’apparition d’un onglet supplémentaire “clip video” ; à la différence des photos dont le chargement se fait exclusivement par les préférences, il est possible de charger les séquences video par glisser/déposer… pour autant que celles-ci soient bien au format 320 x 240.
Astuce : c’est l’onglet “options” des “Informations” (Pomme-I) qui vous permettra de déterminer s’il s’agit d’un film ou d’un clip video… si tant est que vous ne l’avez pas acheté sur iTunes Music Store.
Comme pour le nano, chronomètre et protection par combinaison font leur apparition.
Pour ce qui est de l’expérience utilisateur, le maître-mot est le plaisir. Le son délivré est excellent, que ce soit avec les écouteurs ou avec des enceintes JBL OnTour. Est-ce le codec AAC ou l’encodage à 196 kb/s? L’impression générale est encore plus favorable avec de la musique classique ou du jazz qu’avec du rock ou de la pop.
Quand à l’écran, on l’a dit il est époustouflant de luminosité, il est vrai un peu au détriment du contraste. Le plaisir de regarder de clips et photos n’en souffre pas, bien au contraire. Faute de connectique video, nous n’avons pas pu tester la projection sur un téléviseur. Il faut noter enfin que c’est l’iPod lui-même qui se charge
de calculer les transitions des diaporama.
Côté réactivité, la Click Wheel semble plus sensible que la génération précédente, quand l’affichage des photos ou des vignettes demande lui un petit temps d’adaptation.
Las! La résine transparente qui le recouvre semble se rayer juste en le regardant… ce que la diffraction de la lumière accentue encore. Il est impératif d’avoir à sa disposition une protection avant même d’ouvrir la boîte…
Conclusion
Si vous n’avez pas encore d’iPod et vous avez besoin d’une grande quantité de stockage pour votre musique, en même temps que d’un disque dur de poche, et si vous avez envie de vous faire plaisir en regardant quelques clips : n’hésitez pas. Ce modèle 30 Go est parfait pour cela, et il a remplacé avantageusement le modèle 20 Go de la génération précédente, pour le même prix. La différence de capacité et la possibilité de passer les diaporama sur un téléviseur vaut la peine qu’on considère les 2 options, si l’on se dirigeait d’abord vers l’iPod nano 4 Go.
– La qualité d’écoute
– La taille de l’écran, sa luminosité
– La facilité d’utilisation enfantine
– La video
– Davantage de fonctions et de stockage, pour un prix équivalent
– L’adaptateur secteur a disparu
– L’extrême sensibilité aux rayures