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—Sonneries bien juteuses —

Itoo

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Selon Roughly Drafted , Apple avait bien l’intention au départ de laisser ses clients acheteurs de l’iPhone disposer librement de leur discothèque afin de créer leurs sonneries de téléphone comme bon leur semblait. Et d’ailleurs, pourquoi devrait-on payer un extrait de 30 secondes d’une musique que l’on a déjà achetée pour la mettre sur son téléphone. Après tout, si vous l’avez achetée, elle vous appartient à vous ainsi qu’aux musiciens qui l’ont écrite et interprétée.

Ce serait la RIAA qui serait intervenue pour mettre le Hola et forcer Cupertino à se mettre en conformité avec les inextricables lois sur le copyright. C’est la thèse soutenue par Daniel Eran Dilger dont vous pouvez lire l’analyse extrêmement fouillée à cette adresse dans les colonnes de Roughly Drafted.

Et bien que la RIAA ait obtenu le droit de ne strictement rien reverser aux musiciens sur les fameuses sonneries, elle a maintenu l’obligation d’en collecter les droits. C’est à dire en gros d’obliger à faire payer les clients deux fois le même produit, obligeant ainsi Steve Jobs à changer ses plans initiaux et en arriver aux annonces du 5 septembre à ce propos.

Toujours selon Roughly Drafted, Apple a dû négocier bec et ongles de façon à devenir le distributeur de sonneries de téléphone les moins chères du marché. Un des termes du compromis est qu’Apple a dû se résoudre à ne jamais mettre à disposition de sa clientèle, un éditeur de sonneries.

Pour vérifier si cette thèse est vraie, nous verrons bien si Apple se bat mollement ou non contre les contournements systématiques des protections ou si chaque nouvelle version d’iTunes lève des barrières de plus en plus efficaces contre les hackers.

Qui sait si un jour ou l’autre, Steve ne nous gratifiera pas d’une lettre ouverte bien sentie dont il a le secret, pour expliquer qu’il jette l’éponge, renonce à protéger les sonneries et appelle, comme il l’a fait pour les DRM, les éditeurs à libérer le secteur ? La partie risque d’être là aussi extrêmement serrée car les bénéficiaires ne risquent pas de lâcher la poule aux oeufs d’or si facilement.

l’iPod Observer nous en parle également ici :
Changement de plans

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