Rubinstein : Palm s’en sortira
Opération transparence pour Jon Rubinstein, patron de Palm, qui tente de faire amende honorable dans une interview pour Fortune.
Il y indique en préambule que la situation dans laquelle Palm se trouve est «décevante» et «frustrante», mais rappelle que l’entreprise n’avait plus d’avenir il y a quelques années – depuis, Palm possède «le meilleur système d’exploitation mobile», entretient d’«excellentes relations avec tous les opérateurs» – les Pre et Pixi sont attendus en France très bientôt en exclusivité chez SFR.
Rubinstein rappelle au passage que son entreprise dispose de 590 millions de dollars en banque, de quoi voir venir encore quelques mois même s’il faudra se monter frugal.
Du côté des erreurs volontiers admises par le CEO de Palm, il y a les finitions matérielles du début qui ont causé un mauvais bouche à oreille, le manque de préparation des équipes de Verizon tout entier tournée vers les BlackBerry et Android. L’exclusivité chez Sprint a été également jugée trop longue.
L’App Catalog est également très peu fourni, avec seulement 2 200 applications au compteur, mais Rubinstein assure qu’il ne veut que des logiciels de qualité pour webOS.
Pour lui, le marché du smartphone peut supporter cinq joueurs de taille importante, «et je pense qu’avec une petite part de marché, on peut devenir une entreprise à succès».
Il rappelle volontiers sa propre aventure au sein d’Apple, qui était également au fond du trou quand il y travaillait encore : une fois l’iMac lancé, Apple était un peu retombée au niveau de ses ventes. «Durant deux ans, nous avons beaucoup investi en R&D, ce qui a rendu Wall Street mécontent parce que les chiffres n’étaient pas terribles. Mais quand l’économie s’est redressée, nous avions beaucoup de produits vraiment cool disponibles, l’iPod en était un».
