Premiers fails pour le Galaxy S5 : capteur bio inutile, capacité du 16 GB réduite
A peine testé, et déjà ça râle…
Non, on ne parle pas des premières prises en main de l’iPhone 5 et de ses utilisateurs constatant que Plans affichait un aéroport à la place du restaurant désiré, ici, les récriminations concernent bien le Galaxy S5, le smartphone un peu terne que Samsung vient de présenter et qui aura la très lourde tâche de résister à l’arrivée de l’iPhone 6 au début de l’automne.
Premier motif de plainte, le capteur biométrique : The Verge avait fait un premier compte rendu assassin du petit capteur, mais ce n’est rien par rapport aux vidéos qui commencent à fleurir et où le Galaxy S5, clairement, montre qu’il ne se déverrouillera pas facilement utilisé à une main. On peut même faire l’essai soi-même : prenez un truc rectangulaire et assez grand genre tablette de chocolat; tenez-la à une main, puis avec le pouce de cette même main, essayez d’effectuer un mouvement de glissé vertical, sans que votre pouce ne se décale sur le côté, sur la partie milieu-bas de votre tablette de choco. Vous verrez, c’est impossible. Et sur le S5, c’est impossible aussi. L’intérêt d’un capteur bio, c’est justement surtout de pouvoir déverrouiller l’appareil de façon plus simple, quand par exemple on ne peut tenir l’appareil que d’une seule main. Raté.
Deuxième motif de plainte : la capacité mémoire de la version 16 GB. Le Galaxy S5 bat tous les records de pingrerie puisqu’il ne laisse que 7,8 Gigas à l’utilisateur, quand l’iPhone 5s 16 GB s’arrange pour en laisser plus de 12. Certes il y a la possibilité de rajouter une carte SD, mais question réactivité, le SD, c’est quand même pas terrible…
Troisième motif de plainte, le capteur de rythme cardiaque placé au dos de l’appareil. Non pas que le capteur de Samsung marche mal; au contraire cette fois. Mais le problème est ici de marketer cette fonction basique comme quelque chose d’unique alors que l’iPhone fait aussi bien en utlisant l’APN au dos de l’appareil et des applis dédiées, selon des procédés simples et astucieux qui donnent des résultats très concluants. Si encore il s’était agit d’un capteur de température extérieure, mais non, il a fallu que Samsung choisisse le capteur qui était déjà émulé efficacement depuis 2 génerations d’iPhone.
C’est balot.