Suivez-nous

Prospective

Le point sur les virus…

Alors qu’il fallait auparavant un certain concours de circonstances pour qu’un virus se propage rapidement, avec Internet il suffit désormais d’un clic malencontreux. Mais quel genre de programmes sont les virus dont on parle tant, finalement ?

Calmusac

Publié le

 

Par

Infection de fichier

Les virus informatiques adorent Internet. Auparavant il leur fallait se placer discrètement sur une disquette dans l’attente de se voir passer de main en main, de lecteur en lecteur, pour pouvoir agir. Aujourd’hui ils empruntent les autoroutes de l’information avec une aisance presqu’enviable. Depuis la première infection connue, datant de 1987 et touchant le réseau militaire et universitaire américain ARPANET [[Précurseur de l’Internet actuel, ARPANET était un grand WAN créé en 1969 par l’agence des projets en recherche avancée de défense des États-Unis ( Advanced Research Project Agency – ARPA). Il servit de berceau à tous les tests de communication en réseau, reliant de nombreuses universités et centres de recherches, dont les deux premiers furent UCLA et le Stanford Research Institute. Merci Webopedia.]], le nombre de virus et leurs variétés ont considérablement augmenté, au point que certains divisent cette grande famille en “vers” d’un côté (les worms), les macro-virus de l’autre et les autres… d’un troisième. Nous allons voir en effet que le monde des virus informatique est loin d’être simple[[Merci à la société Intego et à E. Kaspersky pour de nombreux éléments du présent article, et à l’Université de Purdue pour le logo, représentant le virus de Rossmann]], et sans prétendre à une exhaustivité qui relèverait surtout de l’utopie, nous allons vous présenter cette grande famille et ses effets, puis d’ici quelques jours nous verrons comment protéger votre ordinateur grâce à un logiciel antivirus comme VirusBarrier, édité par la société Intego.

Pourtant la définition d’un virus est, en soi, relativement simple. Un virus informatique est un morceau de code chargé sur un ordinateur à l’insu de son utilisateur, et qui fonctionne à l’encontre de la volonté et de l’intérêt de ce dernier. Tous les virus informatiques sont l’oeuvre de l’intelligence (ou de la bêtise, c’est selon) humaine, ce qui quelque part n’est pas rassurant. A l’origine simplement capables de se reproduire à l’infini, les virus actuels se répandent via les réseaux informatique et à travers les systèmes de sécurité.

On distingue plusieurs types de virus :

  • les virus de fichier
  • les virus compagnons
  • les vers
  • les virus liens
  • les virus de code-source

Avec une mention spéciale pour les célèbres “macro-virus”. La plupart des virus de Mac OS Classic sont des virus résidant en mémoire, et la plupart n’ont pour instruction que de se répliquer à l’infini et occuper de l’espace, sans détruire de données ; mais il en existe cependant qui détruisent tout. Le virus le plus commun sous Classic est de type « nVir », qui déclenche un bip sonore de manière aléatoire et très gênante

Les virus, les systèmes, et moi

©harvard.edu

©harvard.edu

L’on entend souvent que les virus sont plus que rares sur Mac. C’est vrai. Sur environ 60 000 virus sont recensés à ce jour, la très grande majorité affecte le couple Wintel. Pour autant, il existent des virus sur Mac, tant sur Classic que sur OS X. En fait, il doit exister une centaine de virus pour Macintosh versions 7.x à 9.x[[Voir la base du CIAC, arrêtée au 11 décembre 2001 :
http://ciac.llnl.gov/.]] ; concernant Mac OS X, il faut inclure potentiellement tous les virus Unix. Evidemment, les utilisateurs de la suite bureautique Office sont sujets à quasiment l’intégralité des macro-virus qui lui sont destinés[[Depuis Word 6.]]. Les deux architectures des systèmes d’exploitations d’Apple étant très différentes, ce n’est naturellement pas les mêmes virus que l’on trouve de chaque côté, et en cette période transitoire l’utilisateur de Mac peut avoir intérêt à se méfier doublement.

Certains virus sont destinés à endommager purement et simplement les données, effacer des fichiers, voire le disque entier. D’autres ont une action plus subtile. Par exemple l’immense majorité des virus Macintosh Classic ne sont pas créés dans ce but ; ils n’ont d’autre objets que de se répliquer à l’infini, et peuvent éventuellement vous afficher des messages désagréables. Parmi les facteurs aggravants, notons particulièrement le cas des utilisateurs d’émulateurs PC. Si vous faites tourner Windows sur votre Mac (via VirtualPC par exemple), le système court évidemment le risque d’être infecté par n’importe quel vers ou virus dont la cible est un programme de Windows – les émulateurs peuvent, à l’instar d’un « vrai » PC, être affectés par les virus de démarrage (BootSector, etc.).

Sous Classic, c’est-à-dire Mac OS jusqu’à sa version 9.x, les virus affectent des fichiers exécutables, des fichiers systèmes, des applications, des tableaux de bord (et des piles HyperCard pour les plus anciens).

Page suivante (2/4)