L’iPhone est aussi un appareil photo
Parmi les idioti… les idées reçues fréquemment accolées à l’iPhone dans les dossiers bâcl… vite faits sur le gaz à partir des communiqués d’agences que l’on a pu lire ici ou là, on trouve en bonne place l’appareil photo de l’iPhone dont le capteur n’est “que“ de 2 megapixels… sous-entendu : “Mais pourquoi voulez-vous acheter un iPhone, alors que la concurrence propose 3, et même 5 mégapixels“…
Or ce que Greg Schmigel démontre s’il en était besoin, c’est qu’un simple photophone de 2 megapixels peut non seulement réaliser des clichés pris sur le vif tout à fait exploitables, fut-ce après recadrage, mais également servir de support à une véritable démarche artistique, à la manière des “polaroïds” de l’ère argentique. Dans le même ordre d’idée, rappelons également – même si les possesseurs d’iPhone en sont exclus de fait – qu’il existe d’ailleurs également depuis 2005 un très sérieux festival de cinéma consacré aux film réalisés à partir de téléphones portables baptisé ‘Pocket Films”… :langue.
Pour finir, rappelons encore aux divas du “décryptage conso” que la résolution du capteur est indépendante de la taille de celui-ci, et que c’est pourtant la taille – ou plus exactement la surface – du capteur qui est importante, en autorisant un rapport d’agrandissement confortable. Il ne sert à rien de multiplier les millions de pixels sur la surface minuscule d’un capteur de téléphone portable, ou même de compact, sauf à favoriser l’apparition de ”bruit numérique” sur des photosites aux limites de la physique classique. Rappelons enfin que c’est la qualité de l’optique en amont, ainsi que celle de l’électronique qui “traite” en aval la lumière convertie en signal par le capteur qui font une photo réussie… sans même parler bien entendu de la qualité de cette lumière ou de l’intérêt de ce que l’on photographie.…
Merci à Serge Gibbe pour avoir attiré notre attention sur le site de Greg Schmigel”