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Prospective

L’antivirus pratique

Les virus ne sont inquiétants que lorsque l’on ne possède pas d’antivirus. Fort heureusement c’est une chose qui s’arrange plutôt bien, même lorsque l’on n’est pas une flèche en technique et que l’on ne cherche qu’une chose : la tranquillité.

MacPlus

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NetUpdate

Tout va bien dans le meilleur des mondes lorsqu’un jour, vous recevez un mail d’un inconnu. Du spam ? Non, le contenu n’est ni tendancieux ni commercial, il indique seulement “I love you” avec un étrange fichier attaché. Vous répondez à cette personne qui vous jure ses grands dieux qu’elle ne vous a jamais rien envoyé, mais au fil de la discussion vous vous apercevez que vous avez une connaissance commune. Eh oui, cette connaissance est infectée ! Vous et l’inconnu (qui l’est moins, du coup) êtes tous deux dans le carnet d’adresse de cette même personne, qui n’arrête pas d’envoyer des emails à tous ses contacts sans même le savoir.

Voilà typiquement l’un des moyens de propagation préféré des virus, type vers principalement, de nos jours. La plupart des gens ne remarquent pas qu’ils sont infectés tout de suite. C’est uniquement après plusieurs retours de courriel qu’ils finissent par le découvrir. Ils se munissent alors d’un antivirus, ce qui est une bonne chose, mais il est déjà trop tard puisque celui-ci a fait son office et est parti se propager via les carnets d’adresse de ses contacts.

NetUpdate

NetUpdate

Un autre cas d’école favorisant la propagation des virus est l’ignorance et le manque de défiance. Internet, à côté de ses multiples et indéniables bienfaits, est un endroit priviligié pour le téléchargement de logiciels piratés. Ainsi trouve-t-on de tout sur certains serveurs underground, et les pirates le savent bien. De même qu’ils savent pertinemment qu’une grande partie des personnes qui viennent télécharger ces logiciels piratés sont eux-mêmes nuls en piratage, tout à fait incapables de lire la moindre ligne de programme, et peu méfiants tellement leur joie d’avoir enfin trouvé ce qu’ils cherchaient les tient. Quoi de plus tentant, dès lors que la création de virus et leur propagation est une motivation à vivre, que de proposer des programmes qui ont l’apparence d’un autre très populaire, mais possèdent en leur sein soit un virus dangereux, soit un troyen. Le naïf alors téléchargera la nouvelle version 8 pas encore sortie de Photoshop et dès l’installation son ordinateur deviendra vecteur de propagation, ou bien une sorte de gros emmental accessible à tous les amis du pirate. Ce même cas peut d’ailleurs s’appliquer également à une personne tout à fait honnête, mais crédule.
Elle discute un soir avec quelqu’un sur ICQ. Le sujet de conversation tombant sur l’ordinateur utilisé et le système, la personne se voit répondre que sa configuration est géniale, mais comment se fait-il qu’elle n’ait pas cet autre logiciel, gaffatoi v5.0, qui lui permettra d’être root facilement sous OS X sans s’embêter avec des programmes au nom bizarre comme Netinfo : « Ah ? OK, envoie, ou dis-moi où le trouver ». Quelques jours plus tard, la personne ayant installé le nouveau logiciel sur les conseils de la seconde commence à recevoir des courriels d’insultes provenant de gens l’accusant d’essayer de les pirater ! Le magique logiciel ne ferait-il pas ce qu’on lui a dit qu’il faisait ?

Analyse

Analyse

Ne croyez surtout pas que ces agissements soient marginaux, ils sont même la principale cause de propagation des virus sur Internet. Une telle contamination pourrait pourtant très facilement être évitée, il faudrait pour cela deux choses :
– que la personne ait un minimum de bon sens et de réflexion,
– qu’elle soit munie d’un logiciel antivirus à même de palier les manquements du point précédent.

Si vous recevez un courrier d’une personne inconnue, commencez par regarder s’il contient un fichier attaché, auquel cas vous pouvez tout aussi bien le jeter. Pensez à ceci : accepteriez-vous de manger un aliment que vous donnerait tout de go quelqu’un que vous ne connaissez absolument pas ?

Choix

Choix

L’antivirus VirusBarrier, proposé par Intego, fonctionne en tâche de fond, c’est-à-dire qu’il est constamment là pour veiller à surveiller vos fichiers même si vous ne le lui demandez pas. Je vous renvoie au test de MacGregor pour une présentation plus détaillée. Autre avantage, il va vérifier lui-même[[via le programme NetUpdate, commun à tous les logiciels Intego.]], à intervalles réguliers, si de nouvelles définitions de virus sont disponibles, auquel cas il vous propose de les télécharger. Vous êtes ainsi constamment à jour, tant il est vrai que de nouveaux virus apparaissent fréquemment, obligeant les antivirus à en trouver la parade. Vous pouvez bien évidemment activer vous-mêmes le programme. Celui-ci présente quatre choix, ce qui facilite la tâche des commençants.

VirusBarrier vous permet de choisir le type de document ou d’endroits à vérifier : disques durs, volumes réseau, fichiers et dossiers. Une fois la sélection faite, l’analyse prend un temps dépendant fortement du nombre de fichiers à vérifier (comptez plusieurs minutes pour un ordinateur d’utilisation quotidienne intensive). Si jamais un virus est détecté, le logiciel vous demande alors si vous préférez l’éradiquer ou bien réparer le fichier (du moins, tenter de le réparer). Sinon, une voix suave vous indique que tout s’est bien déroulé et que tout va bien sur votre ordinateur.

Encyclo

Encyclo

Pour les curieux, mais à des fins de référencement dont nous saluons l’initiative, Virus Barrier explique les effets et dresse un historique des virus et souches virales connues sur Macintosh. Si l’on s’aperçoit en effet que leur nombre est limité, on constate néanmoins qu’il est loin d’être nul. Et de songez qu’à ceux-là il faut ajouter éventuellement de futurs virus spécialement conçus contre OS X. En tout cas, ainsi équipés vous pouvez être tranquille pour un moment.