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Kiosque : les éditeurs trahis

iMike

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Les explications d’Apple quant au rejet de l’eBookstore de Sony, qui doit proposer des achats in app en plus de son catalogue sur le web (lire «Achat in-app : Apple s’explique») ne satisfont pas, c’est le moins qu’on puisse dire, les éditeurs européens. Réunis au sein de l’INMA (International Newsmedia Marketing Association), les 5 000 membres issus de 80 pays ont décidé de retrouver leurs confrères de l’EOPA (European Online Publishers Association) à Londres pour faire le point sur la situation et «comparer leurs notes».

Le mécontentement gronde en effet après l’«affaire Sony» et la mise en place du système d’abonnement, uniquement disponible pour le Daily, mais qui a vocation à s’ouvrir à tous. Si ces deux initiatives permettent à Apple de toucher ses 30% réglementaires sur le prix de vente, c’est aussi un manque à gagner pour les éditeurs.

«Certains se sentent trahis», déclare Grzegorz Piechota, président européen au sein de l’INMA, qui rappelle que la presse a beaucoup fait pour populariser l’iPad : «Les éditeurs ont en fait aidé aidé l’iPad à connaître le succès sur le marché» (lire par exemple «L’iPad à la Une de Libé»). Piechota se plaint notamment de l’inconsistance de la communication d’Apple, qui a contacté certains éditeurs et pas d’autres et tenu des discours différents d’un titre à un autre. Les organismes de la presse réclament surtout d’Apple de la transparence et du dialogue, plutôt que de se lancer, comme en France et en Belgique, dans des procédures antitrust.

On verra ce qu’il sortira de cette réunion au sommet prévue le 17 février, mais il semble qu’une fois de plus ce soit Apple qui ait toute latitude pour faire ce qu’elle entend.

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