Kin : le malaise tarifaire
Les Kin, ces deux mobiles orientés «ado» lancés par Microsoft souffrent de deux défauts : «simples» portables, ils débarquent alors que la mode du smartphone bat son plein, et les tarifs pratiqués par Verizon paraissent exorbitants aux yeux de la clientèle visée – au forfait voix, il faut ajouter un abonnement données, ce qui fait grimper la note mensuelle au-delà des 70$.
Or, l’opérateur a à son catalogue des téléphones intelligents (sous Android ou webOS) aux mêmes tarifs, et qui en plus accèdent à des boutiques d’applications et sont plus évolués que les Kin. Malaise ?
Pas du tout, réplique Microsoft : cette gamme, qui se situe entre les mobiles standard et les smartphones est toujours connecté à un nuage, dans lequel toutes les données (photos, contacts… mais pas rendez-vous, les Kin n’embarquant pas d’agenda !) sont constamment synchronisés au sein d’un Studio.
Cela explique pourquoi ces mobiles doivent être accompagnés d’un forfait données.
Toutefois, on est visiblement un peu gêné aux entournures à Redmond, car la pilule tarifaire est difficile à faire avaler. Du coup, on tente d’expliquer qu’un jour, peut-être, le système d’exploitation des Kin et Windows Phone 7 en viendront à fusionner et que par le fait, ils auront accès au Windows Marketplace. La promesse sera t-elle suffisante ? Pas sûr.
