iTunes : une class action qui se poursuit
En juillet 2004, RealNetworks lançait avec Harmony un outil qui permettait de transférer sur un iPod les morceaux de musique achetés sur la boutique en ligne de Real. Apple a alors accusé l’éditeur de s’adonner à des méthodes de hacker pour «casser» son baladeur, en prévenant les consommateurs qu’il était «hautement probable» que la technologie de Real ne fonctionnerait plus avec les futures versions du logiciel d’iPod. Ce qui fut d’ailleurs rapidement le cas.
Début 2005, s’appuyant sur cette affaire, Thomas Slattery portait plainte contre Apple, accusée de violation des règles antitrust : Cupertino oblige en effet les clients de l’iPod à écouter de la musique provenant de l’iTunes Store. Depuis, cette action en nom collectif s’est embourbée dans les langueurs de la justice US (qui, après tout, a d’autres cas plus importants à régler). Depuis, les DRM ont disparu de la boutique de musique, ouvrant plus largement l’inter-opérabilité des fichiers.
Aucune décision n’a été rendue dans cette affaire, mais certains consommateurs ayant acheté un iPod (classic, shuffle, touch et nano) entre le 12 septembre 2006 et le 31 mars 2009 ont eu la surprise de recevoir un courriel les informant qu’ils faisaient partie de la class action, le tout évidemment sans aucune obligation.
Si à l’issue de l’éventuel procès (ou de l’arrangement hors tribunal), Apple devait être condamnée, ces utilisateurs pourraient recevoir une compensation. Il leur est possible de s’exclure de la plainte.