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iPhone : un cauchemar pour AT&T

iMike

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Apple peut se vanter d’avoir provoqué des cauchemars au CEO d’AT&T, Randall Stephenson. Lors d’une conférence, le grand patron a déballé son sac contre le constructeur de l’iPhone, en regrettant notamment les premiers forfaits illimités proposés aux débuts du smartphone, en 2007.

À l’époque, AT&T était l’opérateur exclusif de l’iPhone (Verizon ne l’a rejoint qu’en 2010) et son réseau était clairement sous-dimensionné (il reste toujours problématique aujourd’hui). Et «chaque mégabyte consommé sur le réseau, [signifiait] un investissement», se plaint Stephenson.

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Les forfaits illimités sont de l’histoire ancienne chez AT&T; seul Sprint, lancé dans une course pour capter le maximum de clients, s’est lancé dans ce créneau. La complainte du patron d’AT&T est un grand classique, mais il oublie à chaque fois de préciser que l’iPhone a rapporté énormément d’argent dans les caisses de l’opérateur…

Autre motif de plainte : iMessage. «Si vous utilisez iMessage, vous n’utilisez pas nos services de messagerie», note Stephenson assez judicieusement, ce qui constitue effectivement une rupture dans le modèle économique juteux des SMS. Le CEO d’AT&T a indiqué que ce genre de nouveaux modèles était de nature à lui faire faire des mauvais rêves… Pauvre chou.

Stephenson rapporte enfin une anecdote, qui remonte du temps où AT&T s’appelait Cingular. Le directeur général de l’opérateur, Stan Sigman, avait rencontré Steve Jobs qui lui avait alors vendu l’iPhone, sans aucun prototype sous le bras mais solidement armé de son champ de distorsion de la réalité. L’iPhone était une «opportunité unique» pour Cingular, et la discussion en était restée là.

Alors président du Conseil d’administration de l’opérateur, Stephenson se rappelle de la nervosité de ses pairs au sortir de cette rencontre : tout le monde sentait alors qu’Apple avait de quoi transformer le business model de l’opérateur. Et Cingular/AT&T n’a rien fait pour prendre les devants.

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