Google+, une ville fantôme
Google+ est-il réellement une «ville fantôme», d’après la jolie métaphore de RJ Metrics ? Si les chiffres avancés par la dernière étude de cette société s’avèrent exacts, alors il est effectivement bien possible que le réseau social du moteur de recherche ne soit qu’une coquille vide pleine d’utilisateurs invisibles (170 millions pour être précis).
RJ Metrics a surveillé 40 000 comptes Google+ et a pu constater qu’en moyenne, il y a moins d’un «+1» (l’équivalent du «J’aime» de Facebook) et moins d’une réponse pour chaque post. Les liens et autres documents partagés sur le réseau ne sont partagés en moyenne que 0,17 fois. Les utilisateurs des comptes surveillés ne postent qu’une fois tous les 12 jours, tandis que l’usage par utilisateur décline chaque mois après le premier post publié.
Plus révélateur encore : 30% des utilisateurs se contente de poster un seul statut.
Google a répondu à cette étude assassine, en lui reprochant de ne se concentrer que sur les posts publics alors que Google+ permet de partager au sein de cercles privés – un usage qui serait beaucoup plus populaire et répandu que les statuts publics, d’après le moteur de recherche. En même temps, ça n’est pas bien difficile.
