Freemium : les dévs pas contents
Il y a un mois environ, Apple s’est attaquée au modèle économique en vogue chez un certain nombre d’éditeurs, en particulier de jeux : ces derniers faisaient appel à des services permettant aux utilisateurs de recevoir des biens virtuels (du type Smurfberries, par exemple) contre le téléchargement d’applications tierces. Ce système a fait florès et a permis à certaines apps pas forcément d’un très grand intérêt de caracoler en tête des classements, faussant ainsi les tops de l’AppStore.
Cette décision n’a pas fait que des heureux, du côté des éditeurs évidemment, mais aussi du côté des sociétés proposant ce type de services. Tapjoy est un de ceux-là, c’est d’ailleurs le leader de ce marché. Ce dernier a commandité une étude auprès de 496 développeurs iOS, dont presque la moitié rapporte des plaintes de clients concernant l’impossibilité de gagner des biens virtuels en installant d’autres apps. Un quart de ces studios indique même recevoir «beaucoup trop» de complaintes d’utilisateurs…
Plus embêtant encore, environ 20% des revenus des deux tiers de ces entreprises sont tirés directement de ce modèle économique, à l’instar de Glu, un éditeur de jeux, qui a annoncé que cette interdiction pèse sur ses résultats.
La conclusion de Tapjoy est claire : en bannissant cette pratique, Apple nuit à la capacité des développeurs de monétiser leurs applications et leurs jeux. De plus, Cupertino retire aux plus jeunes ou aux moins fortunés une option alternative de paiement. Cependant, c’est aussi de la pollution en moins sur l’AppStore pour les autres utilisateurs…