Éducation anglaise

 L’agence gouvernementale Britannique BECTA[[British Educational Communications and Technology Agency]] a lancé en octobre 2001 un programme pilote sur l’utilisation de la video comme part et soutien d’une démarche pédagogique. L’objectif était de “mesurer le potentiel des technologies de l’information et de la communication (ICT) pour inspirer la créativité des élèves au travers de la pratique de l’édition video numérique.” Apple, montrant sa volonté de s’impliquer, a ainsi équipé gratuitement cinquante écoles de kits Mac/iMovie/camescope Canon. Ce programme débouche actuellement sur des Digital Video Awards ouverts aux réalisations des élèves.

Apple avait déjà mené ses propres études sur l’impact de l’utilisation de ces technologies dans l’éducation, mais la BECTA a voulu procéder à sa propre évaluation. Le choix d’Apple a été guidé par les enseignants, se sentant “plus à l’aise avec le logiciel Apple – les élèves trouvant aussi naturellement les applications plus simples à utiliser”. Chris Morley, d’Apple UK, surenchérit en exposant l’importance de ces outils pour les pédagogues : “Il y a une différence pour les enseignants, ils aiment penser qu’ils font la différence, ils aiment les choses qui les font enseigner mieux, ou enseigner d’une autre façon, et les élèves aiment les NTIC parce qu’ils ne sont plus des récepteurs passifs.” Il reconnaît également que de s’investir dans ce projet a permis à son équipe “de rencontrer des gens à qui il aurait pu ne jamais parler en d’autres circonstances” [[Personne ne l’empêchait de descendre voir dans une école avant, mais on ne va pas faire la fine bouche, n’est-ce pas ?]]

Nous semblons encore malheureusement bien loin en France d’une telle agence, à l’activité débordante, carrefour et outil des NTIC appliquées à l’éducation, espace de réflexion et d’expérimentation pour les écoles de demain. Dans un tel cadre, décisions prises à l’écoute du terrain, les technologies Apple, par leur prise en mains intuitive et directe, ne peuvent qu’anticiper les exigences des professeurs, les délivrant d’un nouveau et fastidieux programme d’apprentissage autant que des câbles réseau.

Laissons le mot de la fin au cinéaste David Putman[[Mission, Les chariots de feu, Midnight Express…, ]], représentant du gouvernement au directoire de la BECTA : “Pourquoi les nos enfants ne pourraient-ils pas apprendre le français avec des enfants français par vidéoconférence ? Nos systèmes d’éducation doivent répondre aux changements technologiques, et je crois que cela va révolutionner la façon dont l’information est enseignée ou apprise.” S’il suffisait de le dire…

–Article sur MacWorld UK (Eng)
–La BECTA (Eng)