Coups de griffes sur le nano
Ce qui semble bien être une vulnérabilité excessive de l’iPod nano aux rayures est en passe d’écorner sensiblement l’image d’Apple auprès de ses clients, les nouveaux comme les plus fidèles.
C’est du moins la thèse que défendent Lee Gordon, Elaine Byszewski et Steven Berman, 3 avocats des bureaux de Los Angeles et Seattle du cabinet d’avocats Hagens Berman Sobol Shapiro LLP. Les hommes de loi ont déposé une “Class Action“, c’est-à-dire une plainte collective, à l’encontre d’Apple pour violation de la législation protégeant le consommateuer, violation de la garantie légale et de celle contre les vices cachés, tromperie sur la marchandise et enrichissement indu. Jason Tomczak -le particulier à l’origine de la plainte- reproche notamment à son nano une extrême vulnérabilité de l’écran, lequel s’est laissé rayer de façon irrémédiable par une lingette en papier pour nettoyage de lunettes. Celles-ci sont pourtant connues pour leur pouvoir abrasif sur les verres organiques…
La plainte est assortie d’une demande de dommages et intérêts pour préjudice, en sus de l’habituelle demande de remplacement de l’appareil défectueux, ainsi que d’une amende pénale. La constitution d’un jury a enfin été réclamée. A l’examen de la plainte déposée, seul un autre plaignant semblait s’être joint à M. Tomczak…