IBM: le G5 mobile était possible…
Pour sa réputation, IBM a peut-être décidé de contre-attaquer sur le plan médiatique suite à la perte d’Apple comme client. Après les reproches fait par IBM au lendemain de l’annonce du switch par Jobs (voir la dépêche du 12 juin 2005), le fondeur en remet une couche en affirmant ne pas être le fautif dans l’affaire.
Selon Rod Adkins, vice-président de la division Systèmes et technologies d’IBM, sa société aurait pu satisfaire les besoins des machines d’Apple, y compris les portables dont le PowerBook. Il n’est également pas d’accord avec les assertions de Steve Jobs qui affirmait lors du Keynote que les puces d’Intel offriraient dans le futur un meilleur rapport puissance/chaleur que celles d’IBM : “Evidemment, j’ai un point de vue différent, parcequ’il n’y a rien dans l’architecture du PowerPC qui puisse vous limiter de quelque manière que ce soit en terme de puissance de fonctionnement ou d’efficacité“. Ainsi, IBM aurait pu fournir Apple pour toute sa gamme. Au lieu de cela, Apple a fait confiance à Motorola pour ses solutions mobiles et bas de gamme, ce qui aurait contribué à limiter les mises à disposition de roadmap pour Apple.
Et Adkins de citer -pour se rassurer ?- les nombreux clients qui profitent encore du savoir faire d’IBM notamment dans le domaine des consoles de jeux.
Au fait, les 3 GHz dans le PowerMac, c’est aussi la faute de Motorola ?