Adobe Macrophage… [MàJ]
Adobe l’éditeur de solution de publication vient d’annoncer dans un communiqué le rachat de son challenger Macromedia, pour un montant approximatif de 3,4 milliards de dollars. La transaction est assortie d’une offre d’échange d’actions sur la base de 0,69 titre Adobe pour chaque titre Macromedia
Le prix de référence retenu pour l’action Macromedia est celui de vendredi à la clôture, soit exactement 41,86$.
[MàJ 12:15] Nous avons tenté d’en savoir davantage. Chez Macromedia Europe personne n’a souhaité bien évidemment s’exprimer, le responsable que nous avons pu toucher nous a d’ailleurs répondu depuis les États-Unis où les différents executives ont probablement droit à un certain nombre d’éclaircissements… Un communiqué de presse sera très vraisemblablement publié dans la journée.
Du côté d’Adobe France on ne se montre pas beaucoup plus disert et l’on se contente d’une explication de texte sur communiqué de presse publié dans la matinée. Paradoxalement celui publié sur le site de Macromedia est d’ailleurs beaucoup plus explicite que celui mis à disposition par Adobe dans l’espace destiné aux investisseurs sur son propre site.
C’est ici aussi la convergence entre les medias, les plate-formes et les supports qui est une fois de plus ici visée – flash et pdf sont d’ailleurs explicitement cités – en même temps que la réduction des coûts de développement et de commercialisation. Car si au plus haut niveau les équipes de management restent en place, il n’en sera peut-être pas de même à terme pour les commerciaux et les développeurs. Adobe France soulignait qu’il était beaucoup trop tôt pour évoquer précisément ce type de problème, tout comme l’avenir des diverses lignes de produits : s’il devait se produire des changements, ceux-ci ne devraient pas intervenir avant le courant 2006…
Reste que ce type de fusion-acquisition pose clairement un problème en termes de concentration, et donc de concurrence, non seulement en ce qui concerne les medias électroniques mais aussi à terme audio-visuels, compte-tenu des convergences entre plate-formes qui en sont précisément la justification. Chez Adobe on n’en niait pas la pertinence au niveau du questionnement, tout en se déclarant confiant en ce qui concerne la position des autorités de régulation…