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Fier et preux chevalier…

Ormerry

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(Photo Reuters)

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Bill Gates vient d’être anobli par Elisabeth II, reine d’Angleterre, pour “pour ses activités caritatives à travers le monde et sa contribution à la haute-technologie en Grande-Bretagne.” Il pourra désormais arborer sur ses cartes de visites le titre de Knight Commander of the Most Excellent Order of the British Empire. La décision fait un peu grincer des dents outre-manche, aussi bien parmis les porteurs d’un titre de lord multi-séculaire que chez les roturiers attachés aux traditions de la Couronne, qui font remarquer qu’à défaut de s’être tous distingués sur les champs de bataille, les personnes élevées au rang de chevalier ont en général largement oeuvré pour l’économie britannique – ce qui n’est guère le cas de Bill Gates, qui peut juste se vanter de faire travailler 2000 sujets de sa Majesté dans les bureaux de Microsoft UK.

Seule consolation pour ces tenants rigides d’une noblesse prestigieuse : n’étant pas citoyen britannique, Bill ne pourra pas se faire appeler Sir Bill – pas plus que ses prédécesseurs américains Ronald Reagan, Rudolph Giuliani (ex-maire de New-York) ou Alan Greenspan (le directeur de la réserve fédérale américaine).