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Mag+ Hebdo : FAI, “le big Crunch ?”

Boro

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Ah ben vous avez déjà pris mon vélo, vous n’allez pas aussi piquer mes chaussures ?

Il y a-t-il de la place pour 4 opérateurs intégrés sur le marché français de la téléphonie mobile et de l’accès Internet ? Une norme chassant l’autre tous les 3 à 4 ans environ dans la téléphonie mobile, et compte tenu des investissements colossaux que chacune d’entre elles nécessite en termes d’équipements, en parallèle avec le déploiement de la fibre optique sur les réseaux résidentiels, la réponse est clairement non. C’est du moins le diagnostic qu’a posé cette semaine Arnaud Montebourg, le ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique, et que semblent vouloir confirmer les « acteurs du marché » en dépit des glapissements des hérauts du « laisser-faire concurrentiel », jamais en reste d’un procès en sorcellerie dirigiste.

De fait, on sent comme un flottement dans la stratégie de Bouygues Télécom, après l’échec de sa tentative de rachat de son principal concurrent SFR, et alors que sa dernière place parmi les 3 opérateurs de l’oligopole français en a fait la cible la plus exposée face à la montée en puissance du 4e opérateur. Face à la convergence des réseaux très hauts débit cellulaires et résidentiels, et à la lumière des succès récents de Free et de Numericable les anciens « pure Players » de l’Internet résidentiel, c’est sans doute ses investissement tardifs dans ce secteur, et particulièrement dans la fibre, que Bouygues Télécom est en train de payer. Martin Bouygues, pour qui les infrastructures et de génie civil sont pourtant le coeur de métier, en est à présent réduit à chercher à monnayer au prix fort sa filiale télécoms : Orange est sur les rangs, mais ne voudrait miser que 6 milliards d’euros, là où Bouygues Télécom en espère 8. Se pose même la question de la disparition de « Bouygues Télécom », sa marque premiium en quelque sorte absorbée par sa filiale low cost B&You. Free fait d’ailleurs flèche de tout bois, en étendant à l’iPhone 5c la location du terminal pourtant initiés par Bouygues, tandis que les Numericable n’est pas rassasiée, avec SFR et entend encore racheter l’opérateur virtuel Virgin.

focus

• Par ailleurs, la semaine a apporté son lot de mises à jour Apple, qu’il s’agisse d’applications professionnelles comme Logic pro, mais également iTunes et OS X lui-même.

• alors qu’il ne reste plus que quelque semaines avant la division du titre AAPL décidée par Tim Cook, sur la base de 1 pour 7, le dénommé Carl Icahn en a profité pour se servir généreusement au passage, avec 2 800 000 actions supplémentaires. De quoi sans doute poursuivre la course pour devenir le plus gros investisseur individuel sur la marque à la pomme, et mériter un mug Apple designé spécialement pour lui, avec écrit au verso « Le plus riche du cimetière »…

• Quant à nous, nous vous proposions de gagner 5 licences de Sparkle, l’étincelant petit logiciel de création de site Web que nous vous avions présenté ici.

Au fil de l’actu

• Pour se détendre, un petit test en vidéo d’Atom Run, le nouveau jeu des français de Fingerlab, disponible pour Mac et iOS. Un jeu de plateforme pur, et bien sûr, dur.



• Le semaine ludique a d’ailleurs été, globalement, assez riche avec une grosse sortie sur Mac, Hitman : Absolution, l’annonce du retour de Flappy Bird ou une belle promo sur Flashout 2 sur iOS, sans compter 8 BD numériques gratuites pour les 48 Heures de la BD.

• Mais c’est peut-être paradoxalement la boutique des produits reconditionnés d’Apple qui a été la vedette de toute cette semaine d’actualité, matinée après matinée, en ne désemplissant pas, et c’est d’ailleurs encore le cas ce matin. Un vrai ”running gag” !