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Economie

L’industrie de la musique retrouve des couleurs

iMike

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Le marché de la musique se porte bien en France, d’après le dernier rapport du SNEP (Syndicat national de l’édition phonographique) qui porte sur l’année 2013. Les revenus de 603,2 millions d’euros sont en hausse de 2,3% par-rapport à 2012 (589,7 millions). Une première depuis onze ans, et une bonne nouvelle donc, mais qu’il s’agit de relativiser : la majeure partie de cette croissance est due aux droits voisins, c’est à dire les droits de diffusion à la télé, la radio, etc. Le numérique représente 21% du marché (plus de 50% aux États-Unis), en hausse de 0,6% à 125,6 millions d’euros. Le téléchargement « en dur  » perd 1%, mais le streaming en gagne 4%. Il est grand temps de lancer iTunes Radio en France !

Les ventes de CD et de vinyle gagnent 1% et comptent pour 367,4 millions d’euros – les bonnes vieilles galettes vinyles se sont écoulées à 471.000 copies ! Cela ne représente toutefois que 1,6% du chiffre d’affaires de l’industrie.

L’un dans l’autre, c’est donc plutôt une bonne année pour les maisons de disques, les producteurs, les ayants droits et autres, mais cela n’empêche pas le SNEP de louer la riposte graduée – alors que la HADOPI a été privée de la plupart de ses moyens au vu du très faible impact de ses avertissements envoyés à prix d’or. La différence entre la France et les États-Unis au niveau de la consommation de musique numérique pointe pourtant très clairement un autre problème encore plus aigu : celui de l’offre. Le SNEP se contente de proposer d’accentuer la visibilité des services de streaming.

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