Micro-paiement : Rovio à fond sur le champignon
Que cela plaise ou non (en l’occurrence, ça n’est pas vraiment notre tasse de thé sur MacPlus), l’avenir du jeu vidéo mobile appartient au modèle freemium : on télécharge gratuitement, et on raque pour obtenir du contenu supplémentaire ou tout simplement… pour pouvoir jouer. C’est le choix opéré par Rovio avec Angry Birds Go, sympathique jeu de kart complètement pourri par le système de micro-paiements : au bout d’un moment, les piafs fatiguent et pour qu’ils reprennent des forces, il faut soit poireauter comme un idiot, soit payer. Plus largement, Angry Birds Go est la première tentative freemium de l’éditeur finlandais, et elle ne sera pas la dernière.
Pour tout dire, la production à venir de Rovio sera désormais proposée en free to play. Jami Laes, vice-président de l’entreprise, s’en est expliqué au Wall Street Journal, et malgré la grogne des joueurs, il tient fermement à ce nouveau modèle. Avec Angry Birds Go, il explique avoir voulu offrir la « meilleure expérience possible aux fans », en éliminant les versions gratuites et payantes sur les différents app stores, cause de « confusion ». Le freemium est « le meilleur modèle pour nos fans, nos clients, les développeurs et les éditeurs ».
Mais évidemment, ces belles raisons sont toutes bidons : ce que Rovio souhaite, c’est surtout qu’un maximum de joueurs claquent des sommes folles pour acheter des karts – un modèle est même proposé à 50$ ! Les prochains titres de Rovio sortiront donc en toute logique en freemium… En terme de plateformes de jeu vidéo, Laes déclare qu’Android n’a « pas nécessairement » dépassé iOS, même si la base d’utilisateurs du système d’exploitation de Google connaît une plus forte croissance que celle d’Apple.