La smartwatch de Motorola vient du siècle dernier
Et l’on a du mal à croire ce que l’on voit. Le brevet en question décrit le système de bracelet de cette fameuse smartwatch, tout en parties mécaniques s’emboitant les unes aux autres dans un procédé à peine digne de ce que pourrait produire un ingénieur de deuxième année. C’est de toute façon très loin des procédés futuristes pensés par Apple et qui incluent des alliages saphir-Liquidmetal moulés en une passe, et reste même à des encablures de ce qu’arrivent déjà à faire les marques actuelles de montres.
Motorola, c’est aussi Google derrière, et le ridicule de ce brevet tranche brutalement avec l’image high-tech de l’entreprise. Le procédé décrit est tellement à rebours de ce qu’il est déjà possible de faire qu’on en vient à se demander si ce dépôt n’est pas un nuage de fumée destiné à masquer des recherches un peu plus sérieuses. Ce serait en tout cas souhaitable pour Google.