Mauvaise surprise pour les premiers acheteurs du Galaxy Note III, qui découvriront sur la boîte de leurs phablettes un peu élégant auto-collant les prévenant que l’appareil est verrouillé selon les régions du monde. On pensait que ce genre de limitations, traditionnellement réservé aux DVD et aux consoles de jeu, n’aurait pas cours avec les smartphones, mais le constructeur coréen a voulu faire son original… en espérant qu’il n’initiera pas une mode. Et les explications vaseuses du fabricant ne sont pas de nature à rassurer. Heureusement, il semble que dans les faits, l’affaire soit moins restrictive que prévue, même si elle reste alambiquée.
Le Galaxy Note III peut fonctionner avec n’importe quelle carte SIM provenant de n’importe quel opérateur dans le monde, mais attention. Il importe que la carte SIM qui sera installée la première dans le mobile proviennent de la même région du monde que l’appareil; le Note sera ainsi débloqué et il sera ensuite possible d’y insérer une carte SIM fournie par un autre opérateur du globe.
En revanche, si on a la mauvaise idée de glisser la carte SIM d’une autre région du monde, par exemple d’AT&T -États-Unis- dans un smartphone verrouillé en Europe, le mobile restera « SIM bloqué » aux États-Unis. Il est cependant possible de déverrouiller un Galaxy Note III via un code qui pourrait bien ne pas être gratuit.
La justification de Samsung pour cette nouvelle politique est pour le moins bredouilleuse : le constructeur explique en effet vouloir ainsi freiner les ardeurs des revendeurs sur le marché gris. Mouais mouais.
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