Jon Rubinstein regrette le rachat de Palm par HP
Une des pierres d’achoppement ayant scellé le sort funeste de Palm a été les relations avec les opérateurs américains. Alors que Verizon et Vodafone étaient prêts à distribuer les smartphones du constructeur, ils se sont désistés au dernier moment. Résultat : le Pré n’a été disponible que chez Sprint pendant un bon moment. Insuffisant pour atteindre la taille critique. À l’instar d’Apple, Palm a refusé que les opérateurs installent leurs propres applications sans intérêt dans le système d’exploitation; cela a parfois fonctionné – ou pas. Quoi qu’il en soit, Palm n’avait pas le poids d’Apple et ce genre de négociation prend du temps.
Actuellement, Rubinstein est membre des conseils d’administration d’Amazon et de Qualcomm, ce qui n’est pas une coïncidence d’après lui : ces deux entreprises sont à l’intersection « de la mobilité et de l’intégration [des technologies] à la maison, et de l’informatique portable et de tous ces produits, tout cela étant relié au cloud ». En ce qui concerne WebOS, la plateforme va tenter de rebondir chez LG qui a racheté les derniers restes à HP.