Fleur Pellerin au chevet d’AppGratis
Dawlat a réaffirmé avoir modifié l’application il y a six mois, afin de respecter les clauses du guide de bonne conduite d’Apple. C’est donc avec une grande surprise qu’il a constaté que le logiciel avait été supprimé sans mot dire ni coup de semonce. «La brutalité avec laquelle AppGratis a été déréférencée est difficile à qualifier», a indiqué Fleur Pellerin. La décision d’Apple est jugée unilatérale, tandis que le modèle économique qui ne dépend que du bon vouloir d’Apple est préoccupant.
La responsabilité sociale de Cupertino est également engagée, précise la ministre : «Apple ne donne pas à l’entreprise les moyens de se retourner. Il y a des comportements éthiques à adopter. Ce n’est pas un comportement digne d’une entreprise de cette taille là». La ministre soulève également le problème de la neutralité du net, qui devrait être étendue aux plateformes comme l’AppStore, d’après elle. Malgré son désir de ne pas intervenir entre deux sociétés privées, Fleur Pellerin n’hésite pas cependant à agiter la menace d’une législation, en lien avec les services de Bercy.