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Economie

L’Australie lutte contre l’optimisation fiscale

iMike

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L’Australie a pris la tête des pays où les constructeurs et éditeurs de services ne peuvent plus faire n’importe quoi sur le dos des consommateurs locaux. On l’a vu encore récemment, où les autorités ont forcé Apple, Adobe et quelques autres à s’expliquer sur les raisons de la disparité des tarifs entre l’Australie et les États-Unis (Apple a moyennement convaincu). Sur un autre front, le pays cherche maintenant à forcer la main aux multinationales pour qu’elles dévoilent leurs techniques d’optimisation fiscale.

En Australie comme en Europe, les grandes marques (dont Apple et Google) sont devenues les spécialistes de ce sport de haut niveau, consistant à échapper autant que possible -et toujours dans les limites de la légalité- à l’impôt et aux taxes. Plusieurs affaires dans ce genre ont secoué l’actualité ces derniers temps. Le Trésor australien veut donc mettre en place des mécanismes obligeant les entreprises générant plus de 100 millions de $AU par an à détailler leur compte de taxes – et en creux, à révéler où partent véritablement leurs revenus. Apple en fait évidemment partie.

L’officiel David Bradbury précise à Reuters que «le gouvernement a l’intention d’améliorer la transparence quant aux impôts que règlent les grandes entreprises. Nous voulons être certain que ces sociétés paient leur juste part». L’Australie n’est pas le seul pays à vouloir agir en ce sens; il s’agit en fait de la volonté des 20 pays les plus riches, rendus exsangues par la crise, et qui n’apprécient pas vraiment de voir partir les impôts des entreprises en dehors de leurs poches.

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