Samsung en pleine offensive juridique
Parce qu’on ne se lasse jamais des dépêches à saveur juridique, voici une double dose concernant les efforts de Samsung pour savonner la planche d’Apple. À la toute fin décembre, on apprenait que le juge Thomas Pender de l’ITC avait statué que tous les produits du constructeur coréen impliqués dans une plainte déposée auprès de l’institution américaine du commerce par Apple devaient être bannis du territoire des États-Unis. Deuxième effet Kiss Cool : la marque devait également provisionner une réserve équivalente à 88% de son chiffre d’affaires sur les ventes de tous ses téléphones, entre autres douloureuses.
Évidemment, tout cela avait besoin d’en passer par les pairs du juge pour confirmer ou infirmer cette décision. Et il va falloir encore attendre pour connaître le fin mot de l’histoire (qui pourrait coûter cher à Samsung) : la commission a demandé au juge de jeter un nouvel oeil aux quatre brevets d’Apple, avant de revenir ou non sur son jugement.
Filons maintenant en Corée du Sud, où Samsung a déposé plainte en décembre à propos des fonctions de notifications d’iOS 6. En cause en particulier, le mouvement qui permet d’«abaisser» le panneau du centre de notifications. Le régional de l’étape souhaite rien moins que de pouvoir consulter le code source d’iOS 6 afin de constater l’infraction (ou pas) !
Apple a qualifié cette demande de ridicule, comme on pouvait s’y attendre (Google et Motorola avaient également réclamé le lever du voile sur le système d’exploitation, sans succès). Cette demande est «insensée», d’après un avocat d’Apple. «Cela n’a aucun sens. Samsung nous dit que nous devrions abandonner notre volonté de protéger nos données les plus importantes». La cour doit encore décider s’il accède à la requête de Samsung.
