Passbook, de plus en plus populaire
L’iPhone 5 a eu d’excellentes critiques par la plupart des sites spécialisés. Tous néanmoins pointaient du doigt l’un des rares manques du flagship d’Apple : l’absence de NFC, cette puce permettant des transferts à distance entre deux appareils assez proches l’un de l’autre. En soi, ce n’était pas un problème de fond, le NFC n’a pas encore réussi son décollage, certains attribuant d’ailleurs ce retard au manque de soutien de la part d’Apple.
Lors de la présentation d’iOS 6 en juin dernier, un nouveau logiciel débarqua sur la plateforme mobile d’Apple, censé remplacer à sa façon cet oubli technologique : Passbook. C’est peu dire que l’accueil de ce nouvel outil aura été mitigé, et les données manquaient jusqu’à maintenant pour savoir si le choix d’Apple était pertinent ou au contraire un coup d’épée dans l’eau un peu piteux pour faire oublier l’affaire du NFC. Et surprise, les premiers retours, avec quelques mois dans la vue cette fois, indiquent plutôt que Passbook est en voie d’être réellement populaire. Ainsi, chez American Airlines, ce sont pas moins de 1,5 million de personnes qui utilisent Passbook pour les achats de billets, alimentant 20 000 transactions par jour. Même son de cloche positif chez Sephora, puisque 375 000 consommateurs de la marque se servent de Passbook pour leurs achats.
Bref, s’il ne faut pas généraliser sur la base de quelques enseignes, ces succès réels permettent en tout cas à Apple d’avoir à éviter la gestion d’un flop à la Ping, et de pouvoir faire patienter ses clients jusqu’à l’intégration “à la Apple” de la norme NFC dans l’iPhone. Ce n’est déjà pas si mal.
