L’iPad mini poursuit la rupture avec Samsung
Le grand divorce continue entre Apple et Samsung. L’iPhone 5 était déjà devenu le symbole d’une indépendance presque totale d’Apple vis à vis de son fournisseur historique, et l’iPad mini devrait continuer de tracer le même chemin.
Classiquement, les écrans de la petite tablette d’Apple devraient être fournis par LG et AU Optronics, un nombre de fournisseurs limité qui montre sans trop de doutes qu’Apple ne compte pas produire autant de volumes d’écrans que pour l’iPad 3 Retina.
En revanche, le processeur attendu, l’A5, le processeur qui a précédé l’A6 (la première puce “full” Apple de l’iPhone 5), serait lui fabriqué par Samsung, et aurait été en grande partie conçu avec l’aide du coréen. La DRAM serait là encore produite par Samsung, alors même que c’est l’entreprise japonaise Elpida qui se charge de ce composant pour l’iPhone de dernière génération.
Les choses auront donc beaucoup évolué depuis l’iPhone 5 puisque Samsung, qui produisait jusqu’ici des dalles pour tous les produits mobiles d’Apple, se voit évincé sur ce composant au lancement des deux derniers produits majeurs, l’iPhone 5 donc et l’iPad mini qui sera présenté demain. Même si l’iPad mini continue de porter d’autres composants de Samsung, Apple continue de creuser le sillon de son indépendance.
D’ailleurs, histoire peut-être de prendre les devants, un dirigeant anonyme de Samsung a annoncé aujourd’hui dans le Korea Times ne plus vouloir livrer de dalles LCD à son (ancien ?) partenaire Apple, ce d’ici l’année prochaine. Une manière de ne pas perdre la face alors qu’Apple, de toute manière, allait lâcher son fournisseur ?
Si Apple fait donc tout ce qui lui est possible pour couper les ponts définitivement, ce n’est cependant pas encore aujourd’hui qu’il pourra se passer des services du géant de l’électronique grand public.
Mise à jour – Samsung dément l’information du Korea Times selon laquelle la société cesserait de fournir des écrans LCD à Apple.