L’iPad mini, ce cannibale
Alors que le lancement de l’iPad mini est à portée de jours, les spéculations s’agitent autour de l’influence probable et supposée de l’engin sur les ventes du grand frère, l’iPad 3 à écran Retina (et l’iPad 2 dans une moidre mesure).
Si à priori les tailles d’écrans respectives ne permettent pas de confondre totalement les usages des deux tablettes, la lecture d’iBooks pourrait être un facteur de switch pour certains utilisateurs, privilégiant alors un format plus transportable incarné par l’iPad mini.
Gene Munster de Piper Jaffray estime que ces transferts de l’iPad classique vers le “mini” seront de l’ordre d’un iPad vendu sur cinq. Au total, toujours selon le même analyste, les ventes de l’iPad mini devraient rajouter 4 millions d’unités aux 21 millions de ventes d’iPad estimées pour le trimestre en cours.
Pour l’année 2013, les projections sont là encore plus que positives, avec 95 millions de tablettes prévues pour Apple, un chiffre qu’il est pourtant permis de trouver un poil conservateur.
Le seul mauvais point réside dans le prix moyen de vente, qui devrait, à cause du tarif d’introduction de l’iPad mini, passer de 527 à 495 dollars, une perte qui sera plus que largement compensée par l’augmentation du volume globale des ventes.
