Hipstamatic bouge encore
L’application Hipstamatic est-elle au bord de la fermeture ? À voir les licenciements qui s’y sont récemment déroulés, on pourrait le penser. Synthetic, l’entreprise qui a développé ce logiciel de prise de vues accompagnées de filtres vintage, s’est ainsi séparée hier de trois développeurs, d’un designer et d’un rédacteur. D’après Jonathan Wight, un ancien employé de la start-up, c’est toute la société qui est entrée dans la spirale de l’échec.
Hipstamatic se porte pourtant plutôt bien : l’app est vendue 1,59 euro sur l’AppStore, elle va générer 22 millions de dollars de revenus en 2012, et compte 4 millions d’utilisateurs. En mars dernier, l’application était une des rares à avoir signé un contrat avec Instagram, puis en juillet elle connaissait une mise à jour.
Cependant, la concurrence avec ce même Instagram est rude : le logiciel, acquis par Facebook et disponible en version 3.0 depuis hier, compte plus de 80 millions d’utilisateurs.
Cependant, Synthetic s’est voulu confiant : la directrice de la communication Molli Sullivan, a affirmé que l’application était là pour rester, et qu’il était faux de dire que toute l’équipe technique était partie : «L’équipe d’origine qui a conçu Hipstamatic travaille dur».