Suivez-nous

Divers

Phil Schiller : un clown sérieux

iMike

Publié le

 

Par

phil-schiller-3.jpg

Phil Schiller est sans l’ombre d’un doute le personnage le plus sympathique de l’équipe dirigeante d’Apple. Jamais le dernier à la blague, le vice-président chargé du marketing n’hésite jamais à faire rire son public lors des keynotes où il apparait parfois : en 2007, pour démontrer les possibilités des fonctions de vidéo-conférences du Mac, il a superposé sa bouche sur la tête de Steve Ballmer pour lui faire dire «J’aime mon Mac» ! Mais évidemment, Schiller n’est pas que ce clown : il occupe une place centrale au sein de l’organigramme d’Apple.

phil-schiller-3.jpg

Bloomberg a tiré le portrait de ce pilier d’Apple, surnommé parfois «Mini Moi» par ses collègues (pour sa propension à coller au plus près à la vision de Steve Jobs). Phil Schiller a son mot à dire sur pratiquement tout : définition des cibles marketing et des spécifications techniques, mise au point des tarifs, coups de main à Scott Forstall (chef logiciel) et Jony Ive (il a imaginé la molette de l’iPod)… Il est à la tête d’un confortable budget pour le marketing, qui s’est monté à 933 millions de dollars l’an dernier. Le clown a de grosses responsabilités…

En dehors de la scène publique, Schiller a surtout été le lieutenant le plus fidèle de Steve Jobs. Il a ainsi été parmi les deux personnes dans le bureau du fondateur d’Apple lorsqu’il rédigeait son courriel dévoilant, en 2004, son cancer; en 2009, il a aidé le big boss à mettre au point sa réponse concernant l’antennagate; il donnait encore la main à Steve Jobs lors de ses derniers mois pour finaliser les campagnes d’Apple.

Phil Schiller est également le tenant de la ligne dure «anti porno» de l’AppStore, ainsi que le lien entre Apple et les développeurs. Il se révèle au final bien plus impliqué dans la bonne marche d’Apple que ce que son seul titre laisser penser.

Certains anciens directeurs d’Apple estiment cependant que Schiller essaie de trop contrôler les choses, et qu’il lui manque «l’instinct créatif nécessaire pour maintenir l’esprit d’Apple». Qu’à cela ne tienne : il conserve toujours une reproduction du mini-méchant d’Austin Powers dans son bureau !

Source