SafariGate : Google promet de coopérer
Dans l’affaire du SafariGate, où Google a été pris la main dans le pot de confiture à contourner allègrement les paramétrages de protection des données et de la vie privée de Safari (et d’autres navigateurs), un nouveau chapitre semble s’ouvrir.
Après qu’un rapport ait pointé sur ce sujet les investigations conjointes des autorités américaines et françaises, Google semble afficher un profil bas, alors même qu’il est encore sous le coup d’une enquête américaine pour de supposés abus de position dominante.
Un représentant du n°1 des moteurs de recherche a ainsi déclaré : «Bien sûr, nous coopérerons avec tous les officiels qui nous poserons des questions. Mais c’est important de se souvenir que nous n’avions pas anticipé ce qui s’est passé et que nous avons retiré ces cookies publicitaires du navigateur Safari».
Alors que la Cnil demande maintenant des preuves que les faits reprochés ont été accidentels, Google commet une jolie gaffe en terme de timing en proclamant que ses services ne supporteront plus les navigateurs refusant les cookies, une preuve supplémentaire que la collecte d’information est bel et bien vitale pour le géant de l’internet, quitte, sans doute, à franchir parfois la limite.
