L’iPhone, pilote de fauteuil roulant
S’il y a bien un domaine qui démontre l’utilité réelle des technologies mobiles, c’est celui des appareillages et des outils destinés à compenser les handicaps parfois très lourds dont souffrent certaines personnes.
Nul doute que le prototype de chaise roulante de l’université de technologie de Georgia Tech offre des perspectives inédites d’autonomie de déplacement pour des individus atteints de tétraplégie.
Le principe semble aussi malin qu’innovant dans son principe: une série de capteurs magnétiques sont disposés sur les dents du handicapé moteur, tandis qu’un autre capteur magnétique est placé sur sa langue, qui agit alors comme un joystick : un mouvement de la langue à droite activera les senseurs de droite, qui donneront à leur tour, et à distance, ces informations à un… iPhone, glissé dans l’un des bras du fauteuil roulant électrique. Les données ainsi récupérées sont alors traitées de façon à faire correspondre les gestes de la langue aux mouvements du fauteuil.
On se doute de la somme de miniaturisations nécessaires pour obtenir un système performant et le site de Georgia Tech n’est pas avare d’informations à ce sujet, les capteurs n’étant pas plus gros qu’une pièce d’un cent. La batterie elle même est placée dans la bouche et isolée de façon à ce que la salive n’empêche pas son bon fonctionnement.
Il reste juste à espérer que le passage entre ce beau projet et la commercialisation finale ne prenne pas trop de temps.